vendredi 26 juin 2009

Michael Jackson, le roi de la pop n'est plus


"Il a fait un arrêt cardiaque et n'a pu être réanimé..."
Michael Jackson, 50 ans, est décédé jeudi à Los Angeles, après avoir fait un arrêt cardiaque. Les secours n'ont pas réussi à le réanimer. Le décès a été prononcé à 14h26 (23h26 en France).

En fin d'après-midi, l'institut médico-légal de Los Angeles a confirmé l'information révélée par TMZ.com Un peu plus tôt le Los Angeles Time et l'agence AP avait également cité des services de secours.

Il ne respirait plus en arrivant à l'hôpital

Un responsable des pompiers de Los Angeles a déclaré à CNN que Michael Jackson était bien la patient ayant fait l'objet d'un appel au 911 à 12h26 (21h26 à Paris). Il a fallu environ 10 minutes pour transporter le chanteur depuis la résidence qu'il occupait, dans les collines de Beverly Hills jusqu'à l'hôpital de l'université UCLA.

Selon un médecin interrogé par CNN, en cas d'arrêt cardiaque, 10 minutes est le seuil critique et les chances du survie diminuent grandement après seulement quelques minutes. D'après KTLA, qui cite une employée de l'hôpital, Michael Jackson «ne respirait pas à son arrivée».

autopsie terminée

«Elle s'est terminée il y a quelques minutes», a indiqué un membre de l'institut médico-légal du comté de Los Angeles à 12h28 (21h28 en France). «Pas d'information à communiquer pour l'instant», a-t-il ajouté. Les résultats complets ne seront pas connus avant six à huit semaines, après des analyses toxicologiques et un examen intensif.

Ce que retient Barack Obama
«Un artiste spectaculaire, une icône de la musique.» C'est ainsi que Barack Obama se souvient de Michael Jackson, a fait savoir le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs. «Le président a aussi dit que certains aspects de sa vie étaient tristes et tragiques, exprimant ses condoléances envers la famille Jackson et les fans qui sont en deuil.»

La Fondation Nelson Mandela regrette cette «disparition prématurée»

«Ses fans dans le monde entier ressentiront cette perte», a indiqué le directeur de la Fondationdans un communiqué. Michael Jackson avait assisté en 1999 à l'anniversaire de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, célébré dans l'intimité à Johannesburg. Ce qui avait donné lieu à une accolade chaleureuse entre le héros de la lutte anti-apartheid et le chanteur. Lors de sa visite en Afrique du Sud, ce dernier avait reçu à Sun City le prix musical Kora, qui récompense les meilleurs chanteurs et musiciens du continent africain.

La France débloque 10 millions d’euros d’aide alimentaire (26 juin 2009).

Lors du comité interministériel de l’aide alimentaire qui s’est réuni le 25 juin sous la présidence du ministère des Affaires étrangères et européennes, la France a procédé à l’affectation d’une deuxième tranche de 10 millions d’euros d’aide alimentaire.

Les 10 pays bénéficiaires de cette aide sont : la Somalie (2 millions d’euros), l’Afghanistan (2 millions d’euros), la République démocratique du Congo (1,5 millions d’euros), les Territoires palestiniens (1 millions d’euros), Haïti (1 millions d’euros), le Soudan (0,8 millions d’euros), l’Ethiopie (0,5 millions d’euros), la République centrafricaine (0,5 millions d’euros), le Burundi (0,4 millions d’euros) et le Zimbabwe (0,3 millions d’euros).

Cette nouvelle tranche s’ajoute aux 23 millions d’euros déjà alloués en début d’année. Le montant de notre aide alimentaire prévu pour 2009 est de 35 millions d’euros.

La mise en œuvre de l’aide française est confiée, principalement, au PAM, ainsi qu’à d’autres organisations internationales (UNRWA, CICR, UNICEF) et à des ONG, internationales et locales.

Un avion heurte une antilope à l'aéroport de Bujumbura


Incident peu banal, le week-end dernier, pour un avion de la compagnie Brussels Airlines, qui a heurté... une antilope, lors de son atterrissage à l'aéroport de Bujumbura, au Burundi.

L'incident n'a pas fait de blessé mais a occasionné de sérieux dégâts au train d'atterrissage. Quant à savoir ce que la malheureuse antilope faisait sur la piste, mystère... (belga)
26/06/09 11h10

Banque Africaine de Développement (BAD): 150 millions de dollars de dette du Burundi effacés

Afrique centrale - Burundi .La Banque africaine de développement (BAD) va renoncer à une dette d'un montant global de 150 millions de dollars américains que lui devait le Burundi, a annoncé ce vendredi à Bujumbura le directeur des Recherches à la BAD, Léonce Ndikumana.

M. Ndikumana s'exprimait en marge d'un atelier de présentation d'un rapport relatif aux "perspectives économiques en Afrique", élaboré par l'institution bancaire panafricaine pour l'année 2009.

L'émissaire de la BAD a annoncé, à la même occasion, que son organisation allait débloquer dans les prochains jours un montant global de 15 millions de dollars pour soutenir le programme de création d'emplois au Burundi.

Le projet est la troisième opération de la BAD au Burundi centrée sur la lutte contre la pauvreté, à travers les actions de création d'emplois et de renforcement de la base productive selon la méthode de Travaux à haute intensité de main d'oeuvre (HIMO), comme le pavage des routes.

Les bénéficiaires cibles sont les populations urbaines et périurbaines, les populations rurales, les associations communautaires, les agents et personnels des petites et moyennes entreprises, des bureaux d'études et de travaux ainsi que les associations de producteurs.

Le projet va couvrir trois provinces du centre et du nord du Burundi qui se caractérisent, entre autre, par une forte pression démographique (plus de 400 habitants/km2) ainsi qu'une forte présence de populations vulnérables, comme les réfugiés, ex-combattants et déplacés de la décennie écoulée de guerre civile.

Bujumbura - 26/06/2009

Pana

jeudi 25 juin 2009

Exercice de mise en jambes pour la nouvelle CENI du Burundi

25-06-2009 PANA


La Commission nationale électorale indépendante (CENI) va étrenner ses nouvelles fonctions par l’organisation d’un scrutin partiel destiné à pourvoir à deux postes vacants de sénateur dans les provinces du Sud et du Centre du Burundi, apprend-on de source officielle à Bujumbura.

La compétition électorale est ouverte aux membres des partis politiques ainsi qu’aux indépendants et devrait avoir lieu le 27 juin prochain, d’après le président de la CENI, Pierre Claver Ndayicariye.

Les conditions à remplir pour être éligible, sont, notamment, l’appartenance à la même ethnie et obédience politique que les sénateurs sortants qui ont été appelés à d’autres fonctions, selon les conditions émises par la CENI sur la base des dispositions constitutionnelles en vigueur dans le pays.

La Commission électorale indépendante va ainsi avoir du grain à moudre après plusieurs mois passés à se lamenter du manque de moyens matériels et financiers pour organiser les prochaines élections générales post-conflit de 2010.

L’Etat burundais a voté un maigre budget de 300 millions de Francs burundais (près de 300.000 dollars US) mais dont seulement 104 millions ont été à ce jour décaissés pour payer les salaires, le matériel élémentaire de bureau, ainsi que le carburant du charroi, fait-on savoir du côté de la CENI.

Le gouvernement burundais lorgne du côté des bailleurs de fonds extérieurs pour réunir l’ensemble des moyens financiers nécessaires à l’organisation d’au moins six scrutins portant, notamment, sur l’élection d’un nouveau chef de l’Etat, de nouveaux députés, sénateurs, maires, chefs de zone et de colline.

Au niveau des instruments juridiques électoraux, des tractations sont en cours entre la CENI et les principaux protagonistes des élections pour voir ensemble les voies et moyens d’accélérer les procédures d’actualisation de la Constitution, du Code électoral ou encore de la Loi communale, afin d’adapter tous ces textes au suffrage universel direct qui sera de rigueur lors des consultations populaires de 2010.

Le Burundi n’a pas connu de vie démocratique normale au cours de la décennie écoulée de guerre civile marquée surtout par des arrangements entre les différentes familles politico-ethniques comme mode de gouvernement.

Concernant l’environnement politico-sécuritaire des futures élections générales qui accaparent déjà l’actualité nationale depuis quelques temps, le seul candidat déclaré pour le compte du Front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU, ex-parti au pouvoir), Domitien Ndayizeye, a ébranlé, jeudi, l’opinion, en faisant état, sur une radio locale, d’un complot visant son assassinat pour le mettre hors de course, tout en restant évasif sur les tenants et aboutissants exacts de l’entreprise criminelle présumée.

L’ancien homme fort de la transition a fait de longs mois de prison au début du nouveau régime en place au Burundi pour "tentative de coup d’Etat", avant de recouvrer la liberté en 2007 faute de preuves tangibles à ce qui lui était reproché.

Pana

L'Amisom s'apprête à lancer une radio pour promouvoir la paix

24.06.09
La Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) s'apprête à lancer une station de radio destinée à promouvoir la paix dans ce pays de la Corne de l'Afrique ravagé par 18 ans de guerre civile.

"La planification du projet a commencé l'année dernière. L'Amisom, les Nations unies et le gouvernement somalien sont impliqués", a déclaré le porte-parole de l'armée ougandaise, le commandant Felix Kulayigye.

Le commandant Kulayigye a précisé que tous les programmes seraient "éducatifs et viseraient à renforcer la paix".

La station, dont la date exacte de lancement n'a pas été précisée, diffusera en anglais, en somali et en kiswahili.

L'Ouganda est, avec le Burundi, le pays qui contribue le plus à l'Amisom, forte de 4.300 hommes sur 8.000 initialement prévus.

Déployée à Mogadiscio depuis mars 2007, l'Amisom, qui est régulièrement la cible des attaques des insurgés islamistes, est la seule force étrangère déployée dans ce pays en guerre civile depuis 1991.

Les insurgés islamistes ont juré de combattre jusqu'au départ de l'Amisom qu'ils considèrent comme une "force d'occupation".

Burundi, Détresse de l’opposition : beaucoup de bruit pour rien

jeudi 25 juin 2009 par Charles BUCUMI
Source: burundi-info.com
Il n’est plus un secret pour personne qu’une supposée classe politique burundaise, à défaut d’une implantation sur le territoire burundais, a résolument opté pour afficher sa jalousie envers le CNDD-FDD, à travers du venin qu’ils ne cessent de cracher par écrit ou à la radio. Ils ont de bonnes caisses de résonance bien connues, de véritables tigres en papier comme Gratien Rukindikiza et son malheureux Leadership institute (aujourd’hui mort), de même que son blog qui se confond à sa personne.

Je ne vais pas ici allonger inutilement la liste de ces caisses de résonance, car ces gens et leurs organes sont bien connus de qui veut les connaître, et leurs prouesses n’impressionnent que leurs seuls commanditaires. Il est évident que pour Rukindikiza qui a raté sa noble mission de protéger feu Président Ndadaye en 1993, voir Pierre Nkurunziza encore debout depuis 2005 revêt d’un cauchemar.

Cauchemar que le malheureux garde du corps tente aujourd’hui de convertir en easy money making, en s’improvisant détenteur de toutes les vérités, jusque même sur le bureau de travail du Président de la République, et dans la tête du parton des SNR. Tant il est vrai que Nkurunziza a démocratisé jusqu’à autoriser les audiences aux paysans burundais du terroir, mais je peux parier que notre imposteur et ses désinformateurs ne soient bien placés pour décrocher quelques secrets d’Etat que ce soit. Mais qu’à cela ne tienne aussi longtemps que le bailleur est content, la plume continuera à vomir.

Au Burundi, la rumeur a sa place, il est vrai on dit que "basiba kurima ariko badasiba kuvuga", je suis d’avis que le renversement de cet adage est justement ce que le CNDD-FDD est en train de se battre bec et ongles pour réussir. C’est un pari pharaonique, mais dès que le peuple lui a confié cette mission de présider à ses destinées, le parti l’a accepté volontiers.

Au lieu de contribuer au redressement des structures de développement naguère détruites par une mauvaise gouvernance institutionnalisée, les laboratoires s’acharnent – impuissamment il est vrai—à faire avaler aux esprits faibles que ce qui est blanc est noir et que ce qui est rouge est vert.

Heureusement que le Gouvernement a vite compris, et encourage, toujours par l’exemple, les Burundais à s’atteler au travail. Les infrastructures de développement sont en train d’être mises en place. Voyez la voirie de la ville de Bujumbura. Même la tristement célèbre "Avenue de la mort" porte un macadam flambant neuf ! Elle recouvre dignement son appellation d’"avenue de l’imprimerie" grâce à qui ? Qui peut dire avec certitude le nombre d’avenues déjà réhabilitées ? Passez au Boulevard de l’Uprona. Même l’Uprona avait préféré le garder dans son état délabré, et le CNDD-FDD l’a trouvé quasi désaffecté. Aujourd’hui il fait sans doute la fierté de la Mairie de Bujumbura, même du propriétaire du "White Stone", à moins que…

Mais la fierté de ce dernier semble compromise par les siens qui programment déjà sa mort et ne daigne l’étaler sur papier au grand jour. Il y a de l’impunité quelque part ! Quand les enfants vont à l’école en masse, quand Karuzi se désenclave, quand Cankuzo est sur le point de l’être, quand de Kigali à Kirundo ne prend plus que quelques dizaines de minutes, ceci ne fait malheureusement pas les affaires des politiciens sans vision pour le peuple burundais.

Je pense qu’il faut emboîter le pas à Pierre Nkurunziza qui aime prêcher qu’il faut donner et ainsi libérer les mains pour qu’elles reçoivent de nouveau. N’est-ce pas semblable à la parole d’évangile ? Le CNDD-FDD est en train de procéder ainsi, et les résultats n’ont pas tardé à se manifester, en témoigne les immenses foules d’Imbonerakure qui célèbrent ensemble les bienfaits du Gouvernement CNDD-FDD, laissant perplexes nos chères "formations politiques" qui ne parviennent même pas à atteindre le quorum de leurs polit bureaux. Ils se retournent pour pleurer comme quoi ces Imbonerakure leur font peur, mais effectivement, qui n’aurait pas peur de pareil ferveur pour un parti adversaire ? Histoire de se dire "abandi bo !."

L’espace démocratique burundais est ouvert, et les laboratoires de complots et de rumeurs ont su prendre la balle au rebond, mais il ne leur faudra jamais oublier les ravages que peut leur causer un mauvais rebond.

Charles BUCUMI

Coopération: la Belgique veut privilégier le soutien aux systèmes de santé

BRUXELLES 23/06 (BELGA)
La Belgique veillera à soutenir les systèmes de santé dans sa politique de coopération au développement plutôt que d'entreprendre des actions ciblées sur certaines maladies. Tel est l'un des maîtres mots de la note présentée mardi en Commission du Sénat par le ministre de la Coopération, Charles Michel.

L'aide publique au développement consacrée à la santé est passée, sur le plan International, de 6,8 milliards de dollars en 2000 à 17 milliards de dollars en 2006. Ces moyens ont été mobilisés au profit de nouvelles initiatives mondiales axées spécifiquement sur la lutte contre certaines maladies. L'attention portée à ces maladies a engendré d'importants progrès mais s'est aussi accompagnée d'une diminution relative de l'appui global aux systèmes de santé, a fait remarquer le ministre. Selon lui, les systèmes de santé dans les pays en développement doivent être mieux soutenus pour privilégier une approche plus durable de ce domaine.

Plusieurs principes guideront la politique belge en matière de santé: une approche multisectorielle intégrant notamment des facteurs extérieurs comme les conflits armés, les migrations ou les catastrophes environnementales, la santé vue comme un droit humain fondamental, le soutien au système de soins de santé dans toutes ses composantes (institutions, personnes, ressources) et l'importance des pouvoirs publics dans la fourniture des soins de santé.

La Coopération belge a identifié au fil des années une série de problèmes auxquels elle a été confrontée dans ce secteur, et auxquels elle entend répondre, comme l'absence de plans nationaux réalistes ou un sous-financement, un manque de révisibilité dans l'allocation des moyens ou une carence en ressources humaines.

En 2008, le département de la Coopération a consacré 95 millions d'euros aux actions de base dans le domaine de la santé et 30 millions d'euros dans des domaines plus spécifiques comme la santé reproductive et sexuelle./.NBA/(OCH).

23/06/2009 Source : Belga

mercredi 24 juin 2009

Le HCR salue les progrès du Burundi dans le rapatriement des réfugiés

Le Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) a loué les progrès réalisés par le Burundi dans le rapatriement des réfugiés burundais, dans un communiqué de presse rendu public samedi à Bujumbura, par le bureau local de l'agence onusienne, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du réfugié.

En 2008, le Burundi a rivalisé avec l’Afghanistan dans le rapatriement du plus grand nombre de réfugiés, en ramenant au bercail près de 100.000 exilés de différents pays étrangers, note le HCR.

Le Burundi compte en finir cette année avec le drame des réfugiés qui ne seraient, du reste, plus qu’au nombre de 50.000 à attendre en exil, selon le même communiqué qui a fait état, à ce propos, de 14.000 de ces candidats au retour ayant déjà foulé le sol natal depuis le premier janvier 2009.

Le mouvement des retours massifs dure depuis 2002 et quelque 477.000 réfugiés burundais seraient depuis rentrés d’exil, d’après l’agence spécialisée des Nations unies qui y va parfois avec des méthodes incitatives en donnant à chaque rapatrié, en plus du paquet retour classique en vivres et non vivres, 50.000 francs burundais (1 franc burundi = 0,001 dollar US) d’argent de poche.

Le principal pays d’accueil de ces masses de réfugiés a toujours été la Tanzanie, qui a encore consenti d’énormes efforts en acceptant de donner la nationalité à quelque 170.000 exilés burundais pour éviter des débordements sociaux chez son petit voisin du nord.

"Le rapatriement volontaire est un signe de consolidation de la paix, mais il pose aussi de multiples défis, comme les conflits fonciers parfois meurtriers entre rapatriés et sédentaires", relève le communiqué.

Le HCR s’engage, à ce propos, à rester aux côtés du gouvernement burundais pour trouver des solutions aux problèmes de nombreux rapatriés qui n’accèdent pas facilement à la terre.

Bujumbura - 20/06/2009

Pana

Burundi : poursuites judiciaires contre un dirigeant syndical

HNS France:

La Confédération syndicale internationale a vigoureusement protesté contre les poursuites judiciaires dont fait l’objet M. Juvénal Rududura, Vice-Président du Syndicat des personnels non-magistrats du Ministère de la Justice (SPMJB), affilié à la Confédération des syndicats du Burundi (COSYBU), qui est à son tour affiliée à la CSI.

Arrêté le 15 septembre 2008 par le Procureur général de la Cour Anti-corruption pour des déclarations faites à la Radio-Télévision Renaissance relatives à des malversations qui seraient pratiquées au Ministère de la Justice en matière de recrutement de personnel, il n’a toujours pas été libéré, les recours formés contre sa détention ayant été tous successivement rejetés par la Cour Anti-corruption et la Chambre judiciaire de la Cour suprême. En outre, le Ministère a pris sa décision sur le fond avant d’avoir fait contrôler la régularité de sa détention préventive, laquelle a duré 7 mois au lieu des 48 heures normalement requises.

M. Rududura risque une peine de cinq ans d’emprisonnement, bien que le ministre de la Justice n’ait pas déposé plainte à ce jour. Il est clairement victime de son franc-parler et de ses activités syndicales. Toutes les tentatives menées par la Centrale générale des syndicaux libéraux de Belgique (CGSLB), affilié à la CSI, pour lui rendre visite se sont soldées par échec.

Dans une lettre adressée aux autorités du Burundi, la CSI exhorte le Président de la République Pierre Nkurunziza à mettre tout en œuvre afin de libérer M.Rududura et de lever toutes les charges qui pèsent contre lui, dans la mesure où celles-ci semblent être motivées uniquement par ses activités syndicales.

« Par ces pratiques, on se rend compte que la liberté d’expression et la liberté syndicale sont mises à mal au Burundi » a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. « Ces droits fondamentaux sont inscrits dans la Constitution du pays. En outre, le Burundi a ratifié les Conventions 87 et 98 de l’OIT. Il est plus que temps de les respecter » a-t-il ajouté.

HNS France

Burundi : la Banque mondiale promet un don de 25 M de dollars au secteur de la Santé

La Banque mondiale (BM) compte débloquer 25 millions de dollars US, sous forme de don, pour soutenir le secteur de Santé burundais. Il s’agit de soutenir le gouvernement dans sa mise en œuvre de la politique de gratuité des soins maternels et infantiles, initiée depuis plus de deux ans rapporte African Manager. Ce don sera réparti en deux tranches : 20 millions de dollars iront aux soins maternels et infantiles et 5 millions au renforcement des capacités et à la motivation des personnels soignants, a précisé le ministre Gikoro. (Mercredi 17 Juin - 18:10)

lundi 22 juin 2009

AFRIQUE: Stratégie française d’aide au développement – « Mieux vaut tard que jamais »

Mais Le Burundi, pays francophone, tout comme les pays de la CEA ne figurent pas parmi les heureux bénéficiaires de la nouvelle stratégie d'aide au développement pronée par la France. Le seul pays anglophone qui en fait partie est le Ghana.


L’aide française au développement ciblera le secteur agricole subsaharien (photo d’archives)
DAKAR, 18 juin 2009 (IRIN) - Les organisations non-gouvernementales (ONG) françaises se réjouissent de la décision du gouvernement français de lancer une stratégie d’aide aux pays en développement, mais le gouvernement doit aller bien plus loin, estiment-elles, pour tenir son engagement d’assurer une plus grande transparence et une plus grande prévisibilité de l’aide.

Dans le cadre de la nouvelle stratégie, 14 pays d’Afrique subsaharienne – d’anciennes colonies françaises, pour la plupart - recevront 60 pour cent du budget total consacré par la France à l’aide au développement ; l’aide sera ciblée sur cinq secteurs : la santé, l’éducation, le changement climatique, l’agriculture et la croissance économique.

Le gouvernement a réitéré sa promesse, formulée en 2004, de consacrer 0,7 pour cent – contre 0,34 pour cent à l’heure actuelle - du budget national à l’aide humanitaire et à l’aide au développement d’ici à l’an 2015, a expliqué à IRIN Didier Le Bret, directeur du service public français de coopération pour le développement.

Le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) a annoncé l’adoption de la nouvelle stratégie le 5 juin; il se réunissait pour la première fois depuis la fin du mandat du président Jacques Chirac, en 2007.

« Jusqu’ici, l’aide française au développement manquait de transparence et de prévisibilité », a déclaré Luc Lamprière, directeur général de l’ONG Oxfam France-Agir, dans un communiqué. « Si les décisions prises par le gouvernement français sont appliquées, l’aide française pourrait devenir plus efficace et plus prévisible pour les pays bénéficiaires ».

« La décision de consacrer 60 pour cent de l’aide à l’Afrique subsaharienne et de se concentrer sur cinq secteurs est une bonne nouvelle, qui permettra à la France de tenir des engagements qu’elle a déjà pris », a-t-il ajouté.

« C’est la première fois que nous nous concentrons sur un nombre limité de pays afin de pouvoir véritablement cibler l’aide que nous accordons en contribuant à stimuler le secteur agricole et la croissance économique, et en aidant, en même temps, les économies à s’adapter au changement climatique… C’est particulièrement important compte tenu des conséquences de la crise économique mondiale dans tellement de pays d’Afrique subsaharienne », a déclaré M. Le Bret à IRIN.

Les bénéficiaires de l’aide ciblés par la France à compter de 2010

Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie,Niger,Sénégal,Togo,Bénin ,Burkina Faso, République centrafricaine ,Tchad,Comores,République démocratique du Congo, Ghana

Des questions sans réponse

Mais selon les partisans de l’aide, de nombreuses questions restent sans réponse. « La nouvelle arrive tard, mais mieux vaut tard que jamais », a déclaré à IRIN Sébastien Fourmy, directeur du plaidoyer chez Oxfam France-Agir. « Mais… le gouvernement n’a pas indiqué clairement quel type d’aide il allait accorder, combien il donnera à qui, et ce qui l’a incité à prendre ces décisions ».

Selon M. Le Bret, l’aide sera apportée sous forme d’un ensemble de prêts, de mesures d’allègement de la dette et de subventions. Mais Oxfam France-Agir demande plus de précisions, notamment sur le montant total du plan d’aide et la portion de cette somme qui sera consacrée à l’allègement de la dette, aux réfugiés qui vivent en France et aux étrangers étudiant en France, tous inclus dans les déclarations françaises sur l’aide.

« Nous avons besoin de savoir ce que contient l’enveloppe globale [d’aide]. Soixante pour cent de quoi sera consacré à l’Afrique subsaharienne ? », a demandé M. Fourmy. « Quelle portion de cette aide sera directement consacrée à l’Afrique subsaharienne ? ».

Si, dans le cadre de la stratégie d’aide, les priorités seront définies pour la région, pour Action for Global Health, un réseau d’ONG spécialisées dans le domaine de la santé, la France a encore un long chemin à parcourir : en 2007, les dépenses de la France dans le domaine de la santé dans les pays en développement étaient inférieures au budget consacré aux étudiants étrangers vivant en France.

M. Le Bret a expliqué que le gouvernement commencerait à publier des rapports annuels présentant les objectifs en termes d’aide et ceux qui ont été atteints, dans un souci de transparence accrue.

« Nous comprenons que nous avons le devoir de formuler ouvertement nos engagements humanitaires et de communiquer explicitement nos résultats afin que des tiers puissent évaluer ce que nous faisons », a-t-il déclaré à IRIN.

La France participe désormais à l’International Aid Transparency Initiative [Initiative internationale pour la transparence de l’aide], lancée à Accra, capitale ghanéenne, en 2008, pour améliorer l’échange des informations sur les engagements humanitaires entre les bailleurs.

En 2008, la France était le quatrième bailleur d’aide au développement, après les Etats-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne.

aj/np/nh/ail

Thèmes: (IRIN) Politique, (IRIN) Economie

vendredi 19 juin 2009

La barre du milliard de victimes de la faim est franchie

LE MONDE | 19.06.09 | 14h19 •

Les experts les appellent désormais les "trois F". "F" pour "fuel", "food" et "financial", trois facteurs dont l'impact, en se superposant, a abouti à fragiliser encore davantage les ménages les plus pauvres. Alors que depuis des mois, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) prévenait que la crise économique aurait, après l'envolée des prix alimentaires et celle du pétrole, des conséquences sur la sous-alimentation, elle précise aujourd'hui l'ampleur de ce phénomène: environ 100 millions de personnes supplémentaires seront touchées par la faim cette année.

Le Monde.fr vous fait gagner du temps et vous alerte par e-mail en cas d'événement majeur
Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Un apport alimentaire insuffisantDéfinition. La sous-alimentation décrit un état de manque important de nourriture, caractérisé par un apport alimentaire insuffisant pour combler les dépenses énergétiques journalières d'un individu qui entraîne des carences nutritionnelles. Prolongée, elle entraîne des dommages irréversibles et, au final, la mort.

Selon la FAO, plus de 25 000 personnes meurent chaque jour de sous-alimentation.

Le terme se distingue de celui de malnutrition, qui comporte une dimension qualitative, désignant un état pathologique causé par la déficience ou l'excès d'un ou plusieurs nutriments.

Prévalence. La proportion de la population en situation de sous-alimentation diffère d'un pays à l'autre. Entre 2003 et 2005, elle était, par exemple, de 63 % au Burundi, 21 % en Arménie et en Inde, 9 % au Ghana et en Chine, et de moins de 5 % en France.


Sur le même sujet

Eclairage En Inde, la distribution de riz gangrenée par la corruption
Edition abonnés Archive : Amnesty International met en garde contre le retour des "émeutes de la faim" en Afrique
Selon ses estimations, publiées vendredi 19 juin avec deux autres agences de l'ONU, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), la sous-alimentation atteindra un niveau record en 2009, 1,02 milliard d'être humains (+11 % par rapport à 2008), passant ainsi, pour la première fois, le cap redouté de 1 milliard. En 2005, ils étaient autour de 870 millions à souffrir de la faim. Selon ces trois institutions, la crise efface peu à peu les progrès accomplis ces dernières années en matière de lutte contre la faim.

Pour la FAO, "la récente aggravation de la faim dans le monde n'est pas le résultat de mauvaises récoltes au niveau mondial, [mais de] la crise économique qui a provoqué baisse des revenus et pertes d'emplois", ce qui a réduit l'accès des pauvres à la nourriture. Il y a six mois, l'agence avait estimé le nombre de victimes de la faim en 2008 en forte hausse, à 963 millions de personnes, puis l'avait révisé à la baisse (915 millions), du fait de la production mondiale record de céréales. Désormais, ses évaluations repartent à la hausse, et la crise économique est considérée comme la principale menace.

Ses multiples conséquences pèsent déjà sur les populations : baisses des exportations qui laissent des travailleurs sans emploi; licenciements dans l'industrie des mines ou le tourisme; recul des transferts d'argent des membres des familles partis gagner leur vie à l'étranger; retour dans les campagnes des travailleurs des villes ou hors des frontières, comme c'est beaucoup le cas en Asie du Sud actuellement.

Pour de nombreuses familles, de surcroît, la crise économique, qui réduit le revenu disponible, s'ajoute à des prix alimentaires élevés. Si les cours mondiaux des céréales ont chuté, localement, ils ont baissé moins rapidement, et restent supérieurs de 24 % à ce qu'ils étaient en 2006. Ce cumul inquiète: "Avec la crise alimentaire, les familles les plus vulnérables ont déjà épuisé les mécanismes de défense qu'elles mettent en branle en cas de difficultés économiques", explique Kostas Stamoulis, de la FAO.


"UN DÉRAPAGE ABRUPT"

Le PAM vient de développer un indice de choc économique et alimentaire, et a identifié quarantepays qui seront les plus touchés par la crise économique. Une étude qu'il a réalisée dans cinq pays (Arménie, Bangladesh, Ghana, Zambie et Nicaragua) montre des réponses des ménages assez similaires : réduction du nombre de repas, report sur des denrées moins chères mais moins nutritives (privation de viande, par exemple), vente du bétail, emprunts, déscolarisation des enfants… "Les plus sévèrement frappés ne sont pas nécessairement les plus démunis des pauvres, mais une nouvelle catégorie qui doit faire face à un dérapage abrupt dans la misère", indique l'agence de l'ONU.


"Les gens que nous suivons – les plus vulnérables – ne sont pas touchés directement par la crise financière, mais ils subiront le contre-coup des difficultés des classes moyennes qui, si elles souffrent, les aideront moins", explique pour sa part Ludovic Bourbé, directeur technique d'Action contre la faim. Au Tchad, raconte-t-il, son organisation humanitaire a constaté que certaines femmes recevaient moins fréquemment des versements des hommes partis travailler ailleurs, ou de plus petits montants.

S'il juge encore difficile de quantifier l'impact de la crise économique, il reconnaît que les licenciements ou le retour au pays de salariés qui pouvaient faire vivre jusqu'à dix personnes sont alarmants. "Avec la crise financière, les bailleurs de fonds ont tendance à limiter l'aide aux pays en développement, alors que c'est maintenant qu'ils en ont plus que jamais besoin", souligne M. Bourbé.

A la veille du sommet du G8, en Italie début juillet, où la sécurité alimentaire fera partie des sujets évoqués, la FAO rappelle à nouveau qu'il faut relancer l'investissement en agriculture. Car si la crise économique a fait oublier cet impératif, son impact sur les plus pauvres, souvent paysans, le rend pourtant encore plus nécessaire.

Laetitia Clavreul

jeudi 18 juin 2009

L'hôpital flottant « Kushirikishana » du lac Victoria se précise

16/06/2009
Notre journal s'est déjà fait l'écho de ce projet original : la mise à flot sur le lac Victoria du plus gros navire-hôpital d'Afrique, pour soulager les populations riveraines de la République Démocratique du Congo (RDC), du Burundi, de Tanzanie et d'Ouganda. Le concept en est simple, encore fallait-il y penser : il consiste à faire naviguer cet hôpital sur les bordures du grand lac africain et de soigner les populations qui viendraient au débarcadère à des dates fixes. Pour son promoteur, le cardiologue italien Luigi Gentilini, qui anime l'association MED et Méd (pour Médecine et Méditerranée), il s'agit de renverser le concept. Ce n'est plus le malade qui irait à l'hôpital, mais celui-ci qui irait à sa rencontre !
Et pour les populations des pays desservis, le gain est patent. Au lieu de se ruiner en déplacements onéreux, en demande de visas sanitaires, elles auraient chez elles les avantages d'un hôpital de qualité sans les contraintes de son éloignement dans la capitale ou à l'étranger !

« Kushirikishana » (terme swahili qui veut dire coopération entre les gens) sera en outre un hôpital-école. Avec ses instruments relevant de la dernière technologie en la matière, des élèves-médecins africains recevront une formation digne des meilleures facultés de médecine d'Occident puisque des professeurs italiens confirmés leur donneront des cours de formation à distance, par vidéo-conférence, et pourront même réaliser avec eux des opérations chirurgicales, ce qui se fait déjà dans un pays comme le Ghana.

Après la province de Rome où ce projet a reçu un accueil enthousiaste en novembre dernier, le projet FMH (Floating Mobile Hospital ou Hôpital flottant) a fait l'objet d'une autre présentation la semaine dernière à la Banque d'Italie où il a suscité le même enthousiasme. Le FMH est actuellement en construction à Bologne. Il devrait arriver dans la région des Grands Lacs africains en décembre prochain pour sa mise à l'eau début 2010.

Lucien Mpama

lundi 15 juin 2009

Le Franc Burundais tien bon

cliquez ici pour le Lien vers l'article

Le marché de Jabe étouffe sous ses propres déchets

Écrit par Rédaction IWACU 09-06-2009

A côté du marché du quartier Jabe, à moins de cinquante mètres du commissariat de police de la région Ouest, se dresse une montagne de déchets . Une décharge puante que les autorités municipales ont du mal à éradiquer.

En quittant le marché de Jabe par son entrée Est, on est accueilli par un triste décor : une montagne de détritus en putréfaction à l’air libre menaçant de s’effondrer sur la petite ruelle qui jouxte le commissariat et le marché. Un environnement qui semble ne pas gêner une dizaine d’individus vêtus de haillons qui fouillent les ordures à la recherche de ferrailles et d’objets en tout genres, dont la société se sépare facilement. Toutes les cinq minutes, de jeunes hommes déscolarisés, sans emplois vont et viennent, des sacs de déchets ménagers sur la tête, déverser leurs immondes contenus dans la décharge. Selon un cordonnier installé non loin de là, ces jeunes font les éboueurs en récoltant les détritus du marché et les habitations des alentours moyennant la modique somme de 100 Fbu par sac. Un « sale » boulot qui contribue toutefois à la propreté intérieur du marché et du quartier défend l’un d’entre eux.

La décharge a sauté de rue

Les difficultés de l’entreposage et l’évacuation des déchets près du marché de Jabe dans la commune Bwiza ne sont pas nouvelles. Pierre Nizigiyimana, responsable de l’I.U.D (Initiative Urunani pour le Développement), une association qui contribue à l’assainissement du quartier, explique qu’une montagne de déchets semblable à celle là, s’élevait de l’autre côté du marché. Ladite décharge était tellement impressionnante qu’une chanson populaire lui était dédiée, rapporte-t-il. Le dépotoir allait jusqu'à condamner la ruelle qui menait au quartier voisin de Bwiza. La population a poussé un ouf de soulagement lorsque suite au pavage de la ruelle, la décharge a été supprimée. Mais le problème n’a fait que « sauter » de rue. Ciza Sadick, l’administrateur communal de Bwiza défend que les espaces réservées aux poubelles aient toujours fait défaut dans sa circonscription. Tout en fustigeant les commerçants du marché qui sont en grande partie responsable, il s’en prend aux Services Techniques Municipaux (SETEMU) qui devraient nettoyer plus souvent la décharge. Il souligne cependant que depuis le pavage des rues de la commune, les bénéficiaires doivent obligatoirement curer les caniveaux, ce qui pousse certains à tout conduire au marché.

Des moyens limités

Avec la centaine de membres que regroupe l’I.U.D, Pierre Nizigiyimana a initié des jeunes au triage des déchets dans le but de les recycler. Une initiative que la Commune a bien accueillie mais qu’elle ne peut soutenir faute de moyens. Malgré cela, les membres de l’I.U.D ont pris contact avec une ONG qui leur a offert des charrettes pour nettoyer les alentours du marché mais l’évacuation des détritus vers un autre site pose toujours problème. En attendant rapporte Pierre Nizigiyimana, l’action de son association repose sur le nettoyage aux abords de la décharge pour l’empêcher de dévorer la voirie. Au départ, l’Association a voulu organiser la collecte et le transport des détritus vers Buterere à bon prix mais les habitants du quartier, aux revenus modestes, ont manifesté leurs refus. Une position que l’on peut juger légitime, du moment que le marché de Jabe génère des revenus. Que ce soit du côté des associations de riverains, ou du côté de l’administration locale, la préoccupation de résoudre le problème est manifeste mais il apparaît que les moyens tant financiers qu’humains ne sont pas mis à contribution. Faut-t-il rappeler que la décharge se trouve entre un marché, un commissariat et un lycée !


par Dima Nzohabonayo
dnzohabonayo@iwacu-burundi.orgCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

Dernière mise à jour : ( 09-06-2009 )

dimanche 14 juin 2009

Congo-Kinshasa: La RDC reçoit l'appui de la BAD dans un projet d'interconnexion électrique

Faustin Kuediasala

Kinshasa — La RDC, à côté de quatre autres pays des lacs équatoriaux du Nil, est impliquée dans un projet multinational d'interconnexion électrique. La Banque africaine de développement participe à l'opération. Avec le Gouvernement de la RDC, l'accord de don a été scellé hier mercredi au ministère des Finances.

Le ministre des Finances, Athanase Matenda Kyelu, a procédé hier mercredi en son cabinet de travail à la signature avec le représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD) en RDC, Medjomo Coulibaly, du protocole d'accord de don du projet d'interconnexion des réseaux électriques des pays des lacs équatoriaux du Nil (Nelsap).

Il s'agit d'un montant de 160,20 Unités de compte, soit plus de 200 millions Usd, engagé par la BAD, dont 26,70 millions d'unités de compte (40 millions Usd) pour le compte de la RDC, en vue de la construction, l'extension et le renforcement des lignes d'interconnexion des réseaux électriques du Burundi, du Kenya, de l'Ouganda, de la RDC et du Rwanda.

En interconnectant les réseaux électriques de ces cinq (5) pays, a indiqué le représentant de la BAD, le projet « participe à la mise en oeuvre des politiques et stratégies régionales ainsi que des priorités opérationnelles ».

Intervenant pour la circonstance, le ministre des Finances a, d'emblée, circonscrit la place de l'électricité dans la vision de la reconstruction de la RDC telle que définie dans les « cinq chantiers » de la République. Suivant cette dynamique, il a fait comprendre que le projet appuyé par la BAD servira « au niveau opérationnel d'améliorer la desserte en électricité de l'ensemble du territoire national, et d'accroître la capacité d'exportation de la RDC, source indéniable de revenus pour l'Etat congolais ».

CONTEXTE DE L'OPERATION

S'appuyant sur les objectifs poursuivis, il s'est dit convaincu que « tous les avantages socio-économiques de ce projet permettront de consolider l'esprit d'intégration, fondement d'une paix durable entre nos différentes populations ».

A en croire le représentant de la BAD en RDC, les raisons qui justifient le soutien de son institution à ce projet de nature régionale tiennent d'abord à la situation énergétique de la sous-région au sein de laquelle les pays de la CEPGL constituent la zone la vulnérable. L'Est de la RDC à l'instar du Rwanda et du Burundi reste, a-t-il dit, confronté, du fait de l'éloignement des centrales hydroélectriques d'Inga, à des problèmes sérieux en matière d'électrification.

Pour la BAD, l'objectif du renforcement de l'interconnexion entre les trois pays des Grands Lacs est « d'accroître les capacités de transit et la souplesse d'exploitation du réseau de transport et d'améliorer la sécurité de fourniture en électricité ». De l'avis de son représentant en RDC, « ces travaux serviront de prélude à des programmes ambitieux d'électrification rurale, notamment des villages situés le long des réseaux ainsi connectés ».

L'appui de la BAD au titre de ce projet permettra donc de construire et de renforcer 769 km de ligne en 220 kilovolts et 110 kilovolts ainsi que de 17 postes de transformation en vue d'interconnecter les réseaux électriques de cinq pays ciblés.

A noter que le projet est cofinancé par les gouvernements de cinq pays concernés à hauteur de 9,09 millions d'Unités de compte, représentant les contreparties gouvernementales, le JBIC pour 40,03 Unités de compte et l'Agence française de développement à hauteur de 11,79 d'Unités de compte. La contribution de la BAD à travers le Fonds africain de développement est de 100 millions d'Unités de compte.

Pour le cas spécifique de la RDC, les interventions de la BAD dans le secteur de l'énergie, incluant l'eau et l'électricité, remonte à plus d'une vingtaine d'années. Dans le cadre du projet Nelsap, le nouvel apport de la BAD en faveur de la RDC, soit 40 millions Usd, porte le montant des engagements cumulés du groupe de la Banque africaine de développement dans le secteur à 484,75 millions Usd. Selon Medjomo Coulibaly, « ce niveau d'engagement est un indicateur éloquent du dynamisme de la coopération entre la BAD et la RDC et traduit, à la fois, l'ampleur des besoins ainsi que la disponibilité de la banque à répondre favorablement aux requêtes des gouvernants ».

Burundi : Journée "Portes Ouvertes" au Service National de Renseignement

Source: United Nations Integrated Office in Burundi (BINUB)

«Un service national de renseignement respectueux de l'Etat de droit », c'est l'objectif visé par le SNR qui a organisé le mercredi 3 juin 2009, une journée "Portes Ouvertes" sur le thème «Faisons connaissance avec le SNR ».

Pour la toute première fois dans les anales de l'histoire des Services de Renseignement au Burundi, une journée « Portes ouvertes » a été organisée dans les enceintes du Service National de Renseignement.

Les cérémonies ont été rehaussées par la présence du Premier Vice-président de la République, Dr Yves Sahinguvu, et de la Représentante Exécutive Adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies au Burundi. Etaient également présents les membres du corps diplomatique, ceux du gouvernement, les Gouverneurs des provinces et les Représentants des ligues de défense des droits de la personne humaine.

D'entrée de jeu, l'Administrateur Général du Service National de Renseignement, le Général Adolphe Nshimirimana, a expliqué que les cérémonies en question étaient le fruit d'une initiative du projet : « Appui pour un Service National de Renseignement respectueux de l'Etat de Droit » financé par le Fonds Fiduciaire de Consolidation de la paix. Pour lui, « le monde évolue, et dans cette dynamique, le Service National de Renseignement ne pourrait rester en arrière car il s'est engagé sur la trajectoire de la modernité et du respect des droits de l'homme ».

Le Général Adolphe Nshimirimana a estimé que certaines organisations de la société civile et certains partis politiques dépassent les limites en vilipendant ses services. « Au lieu de raconter des informations non vérifiées ou d'accuser le Service National de Renseignement des fautes dont il ne connaît pas, toute personne ou toute organisation est invitée à nous approcher », a-t-il dit.

La Représentante Exécutive Adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies au Burundi, Madame Bintou Keita, quant à elle, après avoir relevé l'appui qu'apporte son institution au Service National de Renseignement à travers le projet : « Appui pour un Service National de Renseignement respectueux de l'Etat de Droit », a mentionné que cette journée « Portes Ouvertes » traduit la ferme résolution du Gouvernement burundais d'engager les responsables du Service National de Renseignement sur la voie de la transparence et du respect des lois de la République. « La transformation et la professionnalisation des corps de défense et de sécurité est un impératif catégorique pour protéger les acquis de la paix, renforcer l'Etat de droit, ainsi que la protection des libertés individuelles », a-t-elle dit.

Le Premier Vice-président de la République, Dr Yves Sahinguvu, a rappelé à cette occasion les missions assignées au Service National de Renseignement qui somme toutes visent un seul objectif : sécuriser tous les Burundais et les étrangers vivant sur le sol burundais dans le strict respect des droits humains. Remarquant que les allégations de la société civile et des partis politiques ne sont pas toutes à rejeter, il a demandé aux responsables de cette institution d'être des porte-flambeaux et de punir sévèrement ceux qui tentent de salir cette institution en ignorant la loi et la déontologie.

Relance de la coopération économique entre le Burundi et les bailleurs

Bujumbura, Burundi (PANA)

La coopération économique entre le Burundi et ses partenaires extérieurs a progressivement repris après le démarrage du processus politique qui a abouti à la signature de l’accord sur la paix et la réconciliation nationale d’août 2000, à Arusha, en Tanzanie, et se situe aujourd’hui aux niveaux d’avant 1993, date du déclenchement de la guerre civile dans le pays, relève le dernier rapport du Comité national de coordination des aides (CNCA).


A la fin de l’année 2000, le Burundi a renoué avec sa tradition d’organiser des tables-rondes des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux pour mobiliser les financements nécessaires à la mise en œuvre de ses politiques et stratégies de développement, indique le rapport.

Depuis, les volumes de décaissement en faveur du Burundi ont connu une croissance régulière jusqu’à atteindre les niveaux d’avant la crise socio- politique et la seule différence encore perceptible réside dans la composition, la structure et l’orientation de cette assistance extérieure, selon la même source.

Avant 1993, le Burundi bénéficiait sans conditions coercitives d’une assistance extérieure estimée en moyenne par an à 300 millions de dollars US, qui finançait, à concurrence de plus de 70%, le Programme d’investissements publics (PIP), tandis que l’assistance humanitaire ne représentait que moins de 1% de ce montant.

Néanmoins, avec la crise qui a tant duré, l’assistance extérieure s’est érodée jusqu’à atteindre des niveaux inférieurs à 100 millions de dollars, là également destinée essentiellement à des opérations humanitaires, fait remarquer le CNCA.

Au lendemain de la signature de l’accord global de cessez-le-feu entre le pouvoir de Bujumbura et le Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD, ex-principale rébellion du pays), le volume de l’Aide publique au développement (APD) en faveur du Burundi a connu une croissance qui est passée de 253,3 millions de dollars en 2003 à 476 millions de dollars en 2005, soit une augmentation de 88%.

En 2006, cette tendance de financement s’est stabilisée à 476 millions de dollars pour chuter en 2007 et remonter en 2008 avec respectivement un volume de flux d’aide de 323 millions et 428 millions de dollars, indique le rapport du CNCA, en rappelant au passage qu’à cette période, le processus de paix, qui a abouti à la tenue des élections démocratiques et transparentes en 2005, était dans sa phase de croisière et ses perspectives rassuraient la communauté internationale des bailleurs de fonds.

Et si les bailleurs ont un tout petit peu ralenti leur rythme de décaissement en 2007, c’était suite à une série de scandales financiers, comme la vente illicite de l’avion présidentiel de type Falcon 50 ou encore les malversations dans le secteur pétrolier qui ont fait perdre des millions de dollars au Trésor public, rappelle le rapport.

En 2008, les efforts fournis par le gouvernement pour tirer au clair les dossiers de malversations financières et mener à bon port les réformes économiques de nature à asseoir une bonne gouvernance, ont rassuré les partenaires extérieurs au point de reprendre leur rythme de décaissement atteignant 428 millions de dollars.

Le rapport du CNCA met toutefois en garde, dans ces recommandations, contre le rythme de croissance élevé de la population burundaise, « qui risque de compromettre les efforts de la communauté internationale à soutenir le plan de développement durable du pays ».

La population du Burundi est aujourd’hui estimée à près de 8,1 millions d’habitants pour une superficie de 27.834 km2.

Le taux d’accroissement naturel de la population burundaise atteint 2,9% par an et la densité d’environ 306 habitants au km2 en fait l’une des plus élevées d’Afrique.

lundi 8 juin 2009

APRES MOULT PERIPETIES, LE MSD A FINALEMENT ETE AGREE EN TANT QUE PARTI POLITIQUE

L'heure de vérité a sonné pour le MSD.

Le MSD, 43 ème parti politique, va-t-il survivre au syndrôme qui ronge près de 38 partis politiques agrées au burundi et qui les relégue aux abonnés absents?
Après plusieurs sorties en conférences tant à Bujumbura qu'en europe, les prestations de son président n'ont pas été à la hauteur du journaliste d'investigation de renommée internationale.

Les balbutiemments des débuts pourraient bien en être la raison, mais les tergiversations quant à la définition et cadrage de son projet de société laisse transparaître du déjà vu. Le MSD n'a pas su faire la différence, pourtant tant attendu par tous ceux qui souhaiteraient une alternative crédible au Burundi.

La popularité, du Journaliste battie sur un enchaînement de scoop va-t-elle servir le politicien et résister au syndrôme ci-haut évoqué?

Le refus d'agrément par le pouvoir ainsi que l'emprisonnement de son président longtemps évoqués comme éléments clés du blocage du MSD viennent d'être levés.
Signe positif lancé par le pouvoir en place en prévision des élections de 2010.

Plus que jamais, la balle est dans le camp du MSD qui devra, une fois de plus, arriver à faire la différence pour ne pas se noyer dans les méandres de l'oubli...

Burundi / Economie: Relance de la coopération économique entre le Burundi et les bailleurs

PANA, 08/06/2009

Bujumbura, Burundi - La coopération économique entre le Burundi et ses partenaires extérieurs a progressivement repris après le démarrage du processus politique qui a abouti à la signature de l'accord sur la paix et la réconciliation nationale d'août 2000, à Arusha, en Tanzanie, et se situe aujourd'hui aux niveaux d'avant 1993, date du déclenchement de la guerre civile dans le pays, relève le dernier rapport du Comité national de coordination des aides (CNCA).

A la fin de l’année 2000, le Burundi a renoué avec sa tradition d’organiser des tables-rondes des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux pour mobiliser les financements nécessaires à la mise en œuvre de ses politiques et stratégies de développement, indique le rapport.

Depuis, les volumes de décaissement en faveur du Burundi ont connu une croissance régulière jusqu’à atteindre les niveaux d’avant la crise socio- politique et la seule différence encore perceptible réside dans la composition, la structure et l’orientation de cette assistance extérieure, selon la même source.

Avant 1993, le Burundi bénéficiait sans conditions coercitives d’une assistance extérieure estimée en moyenne par an à 300 millions de dollars US, qui finançait, à concurrence de plus de 70%, le Programme d’investissements publics (PIP), tandis que l’assistance humanitaire ne représentait que moins de 1% de ce montant.

Néanmoins, avec la crise qui a tant duré, l’assistance extérieure s’est érodée jusqu’à atteindre des niveaux inférieurs à 100 millions de dollars, là également destinée essentiellement à des opérations humanitaires, fait remarquer le CNCA.

Au lendemain de la signature de l’accord global de cessez-le-feu entre le pouvoir de Bujumbura et le Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD, ex-principale rébellion du pays), le volume de l’Aide publique au développement (APD) en faveur du Burundi a connu une croissance qui est passée de 253,3 millions de dollars en 2003 à 476 millions de dollars en 2005, soit une augmentation de 88%.

En 2006, cette tendance de financement s’est stabilisée à 476 millions de dollars pour chuter en 2007 et remonter en 2008 avec respectivement un volume de flux d’aide de 323 millions et 428 millions de dollars, indique le rapport du CNCA, en rappelant au passage qu’à cette période, le processus de paix, qui a abouti à la tenue des élections démocratiques et transparentes en 2005, était dans sa phase de croisière et ses perspectives rassuraient la communauté internationale des bailleurs de fonds.

Et si les bailleurs ont un tout petit peu ralenti leur rythme de décaissement en 2007, c’était suite à une série de scandales financiers, comme la vente illicite de l’avion présidentiel de type Falcon 50 ou encore les malversations dans le secteur pétrolier qui ont fait perdre des millions de dollars au Trésor public, rappelle le rapport.

En 2008, les efforts fournis par le gouvernement pour tirer au clair les dossiers de malversations financières et mener à bon port les réformes économiques de nature à asseoir une bonne gouvernance, ont rassuré les partenaires extérieurs au point de reprendre leur rythme de décaissement atteignant 428 millions de dollars.

Le rapport du CNCA met toutefois en garde, dans ces recommandations, contre le rythme de croissance élevé de la population burundaise, « qui risque de compromettre les efforts de la communauté internationale à soutenir le plan de développement durable du pays ».

La population du Burundi est aujourd’hui estimée à près de 8,1 millions d’habitants pour une superficie de 27.834 km2.

Le taux d’accroissement naturel de la population burundaise atteint 2,9% par an et la densité d’environ 306 habitants au km2 en fait l’une des plus élevées d’Afrique.

Festicab : portraits croisés, esquisse d'une genèse

06 Juin 2009 Par Cy
Le Festicab s’est terminé sur une note d’espérance : celle qu’à travers la culture, des femmes et des hommes participent à l’avenir du Burundi, après une quinzaine d’années de guerre civile. Il n’est pas anodin qu’une des lauréates fut une jeune étudiante, en communication audiovisuelle, à l’Université Lumière.

Evocation des origines du festival.

Léonce Ngabo, tout premier réalisateur burundais de long métrage en 1991, fut contraint à l’exil lors de la guerre civile et revint au Burundi en 2006, pour créer une société de production, Production Grands Lacs.

Carmen Nibigira quitta elle aussi le Burundi pour la Grande-Bretagne, où elle étudia, durant dix ans. De retour en 2008, elle crée Eos Vision Burundi, entreprise destinée à promouvoir le tourisme éthique au Burundi.

L’une et l’autre, dont de trop nombreuses années furent brisées par la guerre civile, ont décidé, dès leur retour, de jouer un rôle actif dans la renaissance de leur pays.

Leur rencontre, celle de deux déterminations, fut à l’origine du Festicab, le Festival International du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi.

Récit.

Droits de l'Homme: La FIDH va cibler quatre pays africains

Actualités - Société .La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) va accorder cette année une attention particulière à la situation des femmes dans quatre pays africains, à savoir le Botswana, le Burundi, la RD Congo et le Togo, indique un communiqué publié vendredi à N'Djaména, la capitale du Tchad.

La FIDH souligne que sa campagne de cette année vise à mettre fin aux violences et discriminations à l'égard des femmes en Afrique, affirmant qu'en RD Congo, les violences sexuelles continuent d'être commises à grande échelle dans les zones de conflits.

Elle soutient que malgré l'adoption, en 2006, de deux lois contre les violences faites aux femmes, le gouvernement de la RD Congo n'a pas encore pris les mesures nécessaires pour assurer leur application.

Selon la FIDH, les femmes subissent une profonde discrimination au Togo et au Botswana dont le cadre législatif favorise des violences domestiques à l'égard des femmes.

La FIDH indique que le code de la famille burundais contient de nombreuses dispositions discriminatoires à l'égard des femmes, notamment en matière d'héritage, de régimes matrimoniaux et de droit de propriété.

La campagne annuelle de la FIDH a été lancée le 8 mars dernier à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme.

N'Djaména - 05/06/2009

Pana
Next >

ASSASSINAT DE L’EX-PRÉSIDENT DU RWANDA : Les jeunes Rwandais vivant à Dakar réclament la vérité

Le Mouvement des jeunes rwandais pour la réconciliation, la paix et la vérité (Mjrpvr) a demandé, hier à Dakar, à l’Onu de publier les résultats de la boite noire de l’avion du président Juvénal Habyarimana qui avait été abattu, le 06 avril 1994, lui coûtant la vie de même que son homologue du Burundi, Cyprien Ntaryamira et plusieurs autres personnalités. Les deux présidents revenaient d’Arusha (Tanzanie) où ils venaient de participer aux négociations qui devaient mettre fin à la guerre au Rwanda. Le président du Mjrpvr, Kalinda Sylvestre, a estimé que seuls les résultats de cette boite noire permettront de connaître les auteurs de cet attentat. Ces résultats aideront aussi à connaître les responsables de l’assassinat des deux millions des Rwandais morts dans les camps des réfugiés au Congo démocratique. Ils permettront également d’obtenir une vérité pour rendre justice aux milliers d’innocents détenus dans les prisons rwandaises à cause de leur origine ethnique ou de leurs opinions, a estimé le Mjrpvr.

Les deux chefs d’Etat morts avaient obtenus des accords basés sur trois points : le partage du pouvoir, la reconnaissance du Front patriotique rwandais (Fpr) et l’intégration des rebelles dans l’armée rwandaise. Malheureusement, le président rwandais n’a pas pu appliquer ces accords puisque l’avion qui le transportait en direction du Rwanda fut abattu.


Eugène KALY

Le HCR préoccupé par le retour forcé de réfugiés burundais depuis le Rwanda

Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé sa préoccupation mercredi au sujet du retour forcé vers le Burundi d'un groupe important de réfugiés burundais depuis le camp de Kigeme au Rwanda.

Dans un communiqué, le HCR "reconnaît les développements positifs" au Burundi et le fait que la majorité des réfugiés burundais "n'ont plus aucun motif d'inquiétude" pouvant les empêcher de rentrer dans leur pays d'origine.

Selon le HCR, en avril, le Rwanda, le Burundi et le HCR ont décidé conjointement de relancer des campagnes de sensibilisation et d'informer les quelque 2.000 réfugiés burundais restant dans le camp de Kigeme sur la possibilité de bénéficier d'une assistance pour le rapatriement. Depuis le 18 mai, plus de 1.500 d'entre eux ont choisi de rentrer au Burundi.

Le HCR s'est déclaré "contrarié" par le fait que, contrairement à l'accord approuvé lors de la récente réunion de la Commission tripartite, les réfugiés du camp de Kigeme n'ont pas pu choisir d'autre solution que celle de devoir rentrer chez eux immédiatement.

Toujours selon le HCR, un grand nombre de ces personnes, forcées de rentrer, avaient l'intention de le faire de manière librement consentie, et désiraient davantage de temps pour se préparer à ce voyage.

Le rapatriement des réfugiés ne devrait jamais être involontaire et l'utilisation de la force et de la violence pour contraindre au retour n'est pas acceptable, a indiqué le HCR.

Xinhua

Burundi / Accord global de cessez-le-feu

BUJUMBURA, Burundi, 3 juin 2009/African Press Organization (APO)/ — Point de presse quotidien du bureau de la porte-parole du secrétaire général de l’ONU / 02 Juin 2009

Le dernier rapport du Secrétaire général sur le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) est paru le 3 juin .

Le Secrétaire général y indique que le Burundi a fait des efforts louables pour mettre en œuvre l’Accord global de cessez-le-feu et jeter les fondations pour des élections libres, justes et pacifiques, en 2010. Il ajoute que dans ce contexte politique amélioré, le Burundi a une chance de terminer la mise en œuvre de l’Accord et de continuer à prendre des mesures pour améliorer la situation des droits de l’homme et engranger des progrès en termes de réforme de la justice et des secteurs de la sécurité, ainsi qu’en ce qui concerne le désarmement des civils et la gouvernance démocratique.

Le Secrétaire général recommande que le mandat de la BINUB reste inchangé, pour le moment, et continue à se concentrer sur la conclusion du processus de paix, et la facilitation et l’appui à la consolidation de la paix.

SOURCE

United Nations – Office of the Spokesperson of the Secretary-General
Posted in Burundi, UNITED NATIONS - ONU

Le gouvernement gabonais dément le décès d'Omar Bongo

Le porte-parole du gouvernement gabonais a démenti lundi le décès du président Omar Bongo, affirmant qu'il s'apprêtait à rentrer au pays après un séjour dans une clinique espagnole.
OMAR BONGO EST VIVANT, SELON LE PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT GABONAIS
"J'apporte dès maintenant un démenti formel total", a déclaré Raphaël N'Toutoume sur France Info. "Aux dernières nouvelles ça allait très bien, il devait même quitter la clinique. Nous nous préparons à recevoir le chef de l'Etat. on n'est pas encore fixé sur la date de son retour."

Le site internet du magazine Le Point (www.lepoint.fr) a annoncé dimanche soir le décès du président gabonais, à l'âge de 73 ans, citant une source proche de son entourage.

Le gouvernement français et son avocat ont déclaré ne disposer d'aucune information.

Emmanuel Jarry et Clément Guillou, édité par Yves Clarisse

jeudi 4 juin 2009

NOMINATIONS DES CADRES DU FNL DONT AGATON RWASA

Treize décrets présidentiels viennent de sortir de la présidence de la république et contiennent différentes nominations signées par le président Pierre NKURUNZIZA ce jeudi 04 juin 2009:

- Est nommé conseillé principal au cabinet chargé des questions de police à la présidence de la république, monsieur Rénovât NSEKAHORURI
- Est nommé comme cadre au cabinet civil du président de la république monsieur Gérard BARAKENYEYE
- Sont nommé comme cadres au cabinet civil du président de la république :
.Conseiller au bureau chargé des questions économiques, monsieur Emmanuel MIBURO
. Conseiller au bureau chargé des questions sociales et culturelles, monsieur Adolphe RURANYIKWA
- Est nommé conseiller principal au cabinet chargé des questions militaires à la présidence de la république, monsieur Jonas NSHIMIRIMANA
- Est nommé haut cadre au cabinet du premier vice-président de la république, monsieur Innocent VYARUGABA
- Sont nommés hauts cadres au cabinet du 2ème vice-président de la république,
.Chef de cabinet Adjoint : monsieur Charles NDIKUMANA
. Conseiller principal chargé des questions de développement des ressources humaines, monsieur Félicien NIYONIZIGIYE

- Est nommé Directeur Général de l’institut national de sécurité publique INSS, monsieur Agathon RWASA
- Est nommé Directeur Général de la société de déparchage et de conditionnement de café SODECO, monsieur Pierre Claver KIRAROBA
- Est nommé Directeur commercial de l’Office du thé du Burundi OTB, monsieur Jacques BIGIRIMANA
- Est nommé Directeur de l’eau à la Régie de Production et de distribution d’eau et d’électricité REGIDESO, monsieur Nestor GIRUKWISHAKA
- Sont nommés membres du service national de législation, messieurs Joseph GITONYOZI et Léopold HAKIZIMANA
- Sont nommés comme membres de la commission chargée du désarmement de la population civile et de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, OPC1 NDABANEZE Zénon et monsieur Edouard MISAGO
- Sont nommés comme conseillers des gouverneurs de provinces
.Conseiller principal du gouverneur à KAYANZA, monsieur Séverin NDABARUSHIMANA
. Conseiller économique du gouverneur de Bujumbura rural, monsieur Herménégilde NTAKIYICA.

Toutes dispositions antérieures et contraires aux présents décrets présidentiels sont abrogées.

1 - RDC: Les cas de viol se multiplient au Sud-Kivu

KINSHASA, 4 juin (IRIN)
Une augmentation marquée du nombre de cas de viol a été observée dans la province du Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où les attaques menées par des miliciens hutus rwandais contre les populations civiles se sont intensifiées, selon les autorités civiles et humanitaires.

« Comme d'habitude, les FDLR [Forces démocratiques pour la libération du Rwanda] attaquent la nuit, ils incendient [les habitations] et emmènent les femmes dans la forêt pour les violer », a expliqué à IRIN Venant Rugusha, coordinateur de la société civile.

Des attaques récentes ont été signalées le 1er juin, dans plusieurs villages du territoire de Mwenga, qui ont été incendiés, et un cas de viol a également été rapporté, selon Arthur Katanga, curé catholique de Mwenga.

Les localités de Kilungutwe, à 45 kilomètres de Mwenga, et de Kalama faisaient partie des zones touchées par ces attaques, pouvait-on lire dans une note d'information publiée par l'organisation non-gouvernementale (ONG) Caritas ; toujours selon Caritas, ces attaques sont interprétées par les populations touchées comme un avertissement des rebelles, qui prônent une solution non-militaire pour quitter la RDC.

Les gouvernements rwandais et congolais ont mené cette année une opération militaire conjointe visant à bouter les FDLR hors de la région ; les FDLR, principalement composées de rebelles hutus rwandais, sont les descendantes directes des forces qui ont exécuté le génocide de 1994, au Rwanda.

Selon Caritas, ces attaques ne sont pas sans rappeler les massacres commis en 1998 et 1999 au Sud-Kivu. Kasika, à cinq kilomètres de Kalama, a notamment été le théâtre des massacres qui ont eu lieu à Mwenga, où une dizaine de femmes ont été enterrées vivantes en septembre 1999.

Les cas signalés

Selon Nestor Yombo, chargé de communication au Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), au moins 463 cas de viol ont été recensés au cours des trois derniers mois, soit plus de la moitié du nombre de cas signalés pour l'ensemble de l'année 2008.

« Une fillette de trois ans a succombé aux blessures infligées par ceux qui l'ont déflorée, sans doute les FDLR », selon M. Yombo. « Selon sa mère, les sours ?de la fillette?, âgées de 12, 14 et 17 ans, ont elles aussi toutes été violées au moins une fois par des individus armés ».

L'augmentation des cas de viol coïncide avec le déploiement des soldats congolais dans la province en prévision d'une autre opération contre les FDLR, a-t-il indiqué. La plupart des viols ont été recensés vers le nord du Sud-Kivu.

Au moins 103 cas de viol ont été recensés entre le 1er avril et le 14 mai dans le territoire fortement militarisé de Kalehe, dans le Sud-Kivu, a-t-il expliqué. Les agressions contre les travailleurs humanitaires sont également de plus en plus fréquentes.

« Les FDLR violent chaque jour, mais il y a également des cas de viol isolés, commis par les FARDC [l'armée nationale], que le gouvernement n'a pas pris en charge depuis longtemps », selon M. Rugusha, coordinateur de la société civile.

Violences aveugles

Avec la reprise des affrontements, en août 2008, le Nord-Kivu, province voisine, a également été le théâtre de violences sexuelles, pouvait-on lire dans un rapport publié en mai par l'International Crisis Group. « Les violences sexuelles, auparavant utilisées comme une arme de guerre, sont désormais perpétrées sans discernement », selon le rapport.

« Bien que ces violences sexuelles aient fait l'objet d'une condamnation internationale sans précédent, leurs auteurs restent généralement impunis. Selon les informations de la société civile, l'armée nationale et la police se rendent toutes deux coupables de violences sexuelles, mais contrairement aux civils, elles n'encourent aucun risque de poursuites », toujours selon le rapport.

« En juin 2008, 2 200 cas de viol ont été recensés au Nord-Kivu. Cette statistique ne représente qu'un petit nombre des victimes de sévices sexuels : celles qui ont la possibilité et la volonté de se manifester ou de demander de l'aide ».

Au Sud-Kivu, entre janvier et septembre 2007, 2 773 cas de viol ont été recensés à l'hôpital de Panzi, à Bukavu, dont 2 447 ont été attribués aux FDLR.

Un groupe de déserteurs des FDLR, associés aux Rasta, une milice congolaise, ont été identifiés comme les principaux auteurs d'un certain schéma de viols et de mutilations génitales, commis à l'encontre des femmes congolaises, et qui selon certains analystes, équivaudrait à une forme de nettoyage ethnique à des fins de domination territoriale.

ei/aw/mw/nh[ENDS]


© IRIN. Tous droits réservés.

mercredi 3 juin 2009

cadeau empoisonné de manuels scolaires

www.aefjn.org/

Belgique/Congo : un nouveau cadeau empoisonné de la Belgique à la RDC : 8 millions de manuels scolaires.

Au mois de mai, les contribuables belges apprenaient avec stupeur que leur Gouvernement venait d’asséner, en leur nom, un nouveau coup de massue à l’enseignement congolais et aux éditeurs de manuels scolaires. En 2006 déjà,
5 millions de manuels de 5è et 6è primaires avaient été parachutés dans tout le Congo par la Coopération belge sans tenir compte ni des manuels existants ni des éditeurs congolais. Mais cette fois, avec 8 millions de manuels de 3è et 4è primaires, l’économie occidentale pénètre de force non seulement le marché congolais de l’édition mais, surtout, elle tente de façonner les cerveaux des jeunes à la philosophie et à la logique occidentale du marché.

En effet, l’analyse montre que ce sont les manuels français destinés à leurs anciennes colonies qui ont été retravaillés en commettant quelques grossières erreurs de fond. Mais le plus pervers, c’est la philosophie générale de ces manuels au titre évocateur de Champions ! Ce genre de manuel fabrique des jeunes champions dont les fantasmes sont dirigés non pas vers les valeurs africaines de la solidarité, du travail, de la famille et de la fidélité mais vers la compétition et la manière de vivre à l’européenne : vivre en ville, consommer européen (la moambe en boîte est meilleure que celle faite par maman !), utiliser le préservatif (à neuf ans !), voyager au paradis européen… D’une manière pernicieuse, on tente de façonner ces futurs adultes au mode de vie occidental, en négligeant les valeurs du pays dans
lequel ils vivent.

Il apparaît clairement qu’il s’agit là d’une stratégie par laquelle le marché libre s’allie à l’Etat non seulement pour éliminer du marché la production locale des manuels scolaires mais également pour influencer les mentalités. Dans toute l’Afrique francophone, la RDC a toujours été réputée pour la qualité de ses manuels scolaires parce que élaborés, corrigés et imprimés au pays ainsi que les manuels du professeur.

Comment en est-on arrivé là ?

Malgré tous leurs efforts, les imprimeurs congolais ont été systématiquement
écartés de ce marché, car l’appel d’offre international lancé par la
Belgique fut continuellement révisé en laissant peu de temps aux candidats
congolais pour réagir.

Mais cette fois, comble du ridicule, une maison d’édition belge très connue, qui manigance depuis une trentaine d’années pour s’imposer au Congo, a raté le marché qui est passé au Canada et à Hachette (EDICEF). Depuis, ils ont intenté un procès en vue d’obtenir le marché !

La Banque mondiale offre une alternative.

Dans cette lutte pour un enseignement porteur de valeurs éducatives , un autre appel d’offre a été émis par la Banque Mondiale pour les manuels de 1è et 2è primaires. Heureusement cette fois, c’est le Centre de Recherches Pédagogiques de Kinshasa, en partenariat avec les éditions françaises BELIN qui ont remporté le marché. Cette fois, l’auteur de ces manuels est un ancien ministre congolais de l’enseignement, et rien que le titre du manuel A la Fontaine montre clairement que l’orientation est tout autre.

Pour AEFJN

DROITS HUMAINS: La récession entraîne la répression

Sanjay Suri LONDRES, 29 mai (IPS)

La crise économique mondiale met également en danger le respect des droits humains dans le monde en danger, d’après Irène Khan, secrétaire générale d'Amnesty International qui a pris la parole lors de la présentation du rapport de l’association sur l’état des droits de l'Homme en 2009.
« La crise économique aggrave les problèmes liés aux droits de l'Homme comme la marginalisation des peuples autochtones, l'expulsion forcée des bidonvilles et le problème des réfugiés et des migrants », estime la secrétaire générale.

Mais la crise apporte aussi de problèmes nouveaux. Ainsi, l'année passée, dans 17 pays les gens sont descendus dans les rues pour organiser des protestations. Cela a conduit les gouvernements, en particulier des gouvernements autoritaires, à réagir fortement. « Il y a eu des victimes en Tunisie et au Cameroun et surtout une réaction excessive de la police en Egypte, du Mali et du Sénégal. Nous voyons donc que la récession entraîne la répression », ajoute Irène Khan.

En plus de la répression des personnes touchées par la crise, le malaise économique fait que les questions liés aux droits humains ne sont pas dûment prises en considération alors qu’il s’agit de problèmes graves comme la violence exercée contre les femmes et les conflits armés au Darfour, en Somalie, au Congo, en Afghanistan et au Pakistan.

D’abord les marchés sur la bonne voie ?
« Les gouvernements veulent d’abord remettre les marchés sur les rails mais mettre l’accent sur les marchés ne permet pas de résoudre les problèmes humains. Si vous ne mettez pas l'accent sur la restauration des grandes entreprises et des banques, vous manquez de répondre aux besoins des pauvres. Si vous ne faites rien contre la pauvreté, il faudra conclure que votre plan économique n'est pas durable », conclut la responsable d’Amnesty.

Amnesty International considère la crise comme un deuxième coup dur pour les droits de l'Homme à travers le monde après l'érosion de ces droits suite aux attentats du 11 septembre 2001. « A l’époque, nous avions constaté que les gouvernements invoquaient des problèmes de sécurité pour affaiblir les droits de l'Homme. Aujourd’hui, nous voyons la même chose avec la crise économique », dit-elle.

Exigez la dignité
Amnesty lance donc la campagne Demand-Dignity (Exigez la dignité) pour sauvegarder les droits humains qui sont menacés par la crise économique. « Avec cette campagne, nous voulons mettre fin aux violations des droits humains qui créent la pauvreté ou qui tentent de maintenir les gens dans la pauvreté. Nous considérons la pauvreté non seulement comme un problème liés aux revenus mais aussi comme une question de droits humains », précise-t-elle.

Amnesty veut mettre l'accent sur les populations victimes de la violence des bidonvilles sont déplacés. L'organisation voudrait également aider les femmes à décider elles-mêmes en matière de planification familiale et de droits sexuels. Le thème sous-jacent à cette revendication est de l'autonomisation des personnes vivant dans la pauvreté. « La meilleure stratégie pour cela est de promouvoir la voix, la transparence et la responsabilisation des gouvernements afin d’offrir aux gens une meilleure participation aux décisions qui les concernent. »

(FIN/IPS/2009)

mardi 2 juin 2009

Burundi : Ban note des progrès notables ces derniers mois

Au Burundi, les FNL ont accepté de se séparer d'enfants qui se trouvaient dans les rangs de sa branche armée.
2 juin 2009 – Le Burundi a fait des progrès notables ces derniers mois s'agissant de l'application de l'Accord général de cessez-le-feu et de jeter les bases pour la tenue d'élections libres, équitables et pacifiques en 2010, estime le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un rapport publié mardi.

M. Ban se félicite du désarmement officiel des Forces nationales de libération (FNL) et leur accréditation comme parti politique. « Le fait que les FNL aient renoncé au conflit armé constitue une évolution importante qui ouvre la voie à leur participation au processus démocratique », écrit-il dans son rapport remis au Conseil de sécurité.


Il engage le gouvernement et les FNL à poursuivre les efforts en vue de surmonter les autres obstacles à l'application de l'Accord général de cessez-le-feu, et en particulier d'achever la démobilisation des combattants des FNL et d'intégrer les FNL dans les institutions nationales. Il salue l'action concertée menée aux niveaux national et international qui a permis de libérer les enfants associés aux FNL.


Selon le Secrétaire général, il reste beaucoup à faire en ce qui concerne la réforme des secteurs de la justice et de la sécurité, le désarmement des civils et la gouvernance démocratique ainsi que l'appui au relèvement des communautés. « Des progrès doivent être réalisés dans tous ces domaines si l'on veut instaurer un environnement favorable à la tenue des prochaines élections et jeter les bases d'un développement durable », dit-il.


Dans ce contexte, il recommande de ne pas modifier le mandat du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) à ce stade et d'axer les efforts sur l'appui nécessaire pour mener à terme le processus de paix, la médiation et l'appui à la consolidation de la paix ainsi que sur les autres domaines prescrits par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1858 (2008).


Selon M. Ban, plusieurs des interlocuteurs de l'équipe d'évaluation technique, notamment des parties prenantes nationales et internationales, ont fermement recommandé que le BINUB soit maintenu avec un effectif complet jusqu'à la fin du cycle électoral de 2010, ce qui permettrait d'assurer la continuité de la présence et de l'appui des Nations Unies pendant que le Burundi s'emploie à consolider la paix et la sécurité.


Tout en reconnaissant que les élections représenteraient une importante étape, il conviendrait d'entamer bien avant cette date la planification des activités que mènera le système des Nations Unies après les élections, afin de procéder à des consultations élargies et aux préparatifs voulus, et de se pencher notamment sur le rôle que les différentes entités compétentes du système seront appelées à jouer, ajoute-t-il.


Ban Ki-moon félicite le gouvernement d'avoir mis en place la Commission électorale nationale indépendante et l'invite à continuer de prendre les mesures nécessaires pour instaurer un environnement propice à la tenue d'élections libres et équitables. Il engage le gouvernement à ne ménager aucun effort pour mettre en place la Commission nationale indépendante des droits de l'homme conformément aux normes internationales ainsi que les autres institutions compétentes nécessaires pour consolider la réconciliation nationale et l'état de droit.


Il se dit préoccupé par les nombreux cas signalés de perturbation des activités des partis politiques d'opposition par des responsables associés au parti au pouvoir et encourage les autorités à traiter tous les partis politiques sur un pied d'égalité conformément à la loi burundaise et à respecter la liberté d'expression et d'association inscrite dans la Constitution, et ce conformément aux normes internationales.

Service d'Information des Nations-Unies

Visites rocambolesques de sociétés d'assurance au Burundi

Afrique centrale - Burundi .Assurances - Des individus non encore identifiés sont entrés par effraction, dans la nuit de dimanche à lundi, à l'intérieur du siège central de la Société d'assurance du Burundi (SOCABU, la plus importante du pays), à Bujumbura, laissant derrière eux un spectacle désolant de flaques de sang par terre, de vitres, armoires et portes fracassées ainsi que des documents en désordre, mais sans rien emporter, apprend-on de source administrative sur place.

Les mêmes méthodes surprenantes ont été utilisées pour mettre à sac les locaux de la "Burundi insurance corporation" (BICOR) dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

Les intrus ont, là aussi, signé leur ultime geste du sang d'origine animal sur les murs, les bureaux et le plancher, a fait savoir à la presse, le directeur général de BICOR, Novat Niyungeko.

Son collègue de la SOCABU, Onésime Nduwimana, a parlé tantôt d'un "acte de sabotage" ou de "terrorisme".

Quant au sang trouvé sur les lieux, le patron de la SOCABU a supposé qu'il serait d'origine animale et introduit à l'intérieur pour les besoins de la cause puisqu'aucun combat ne s'est engagé entre les malfaiteurs et les vigiles de la société d'assurance.

Les responsables des deux grandes sociétés nationales d'assurance visitées ont cependant affirmé n'avoir pas de contentieux connu de nature à leur valoir une telle animosité.

Le Burundi est quadrillé par cinq sociétés nationales qui offrent plusieurs possibilités d'assurance et de réassurance des biens et des personnes.

Bujumbura - 01/06/2009

Pana

NÉCROLOGIE: Joseph Murengerantwari nous a quitté le 31 mai à Bruxelles

La famille MURENGERANTWARI a la profonde douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances le décès de M. Joseph MURENGERANTWARI - époux de Françoise et père de Sylvie, Patrick, Célestin, Pascal, Paul, et Nathalie - survenu le dimanche 31 mai 2009 à Bruxelles.
Ceux qui souhaitent se recueillir sont les bienvenus au 137 Rue Gallait à 1030 Bruxelles.
La messe des funérailles aura lieu ce vendredi 5 juin 2009 à 13H00 à l'Eglise Saint Servais, sis Chaussée de Haecht 286, 1030 Bruxelles, et sera suivi de l'inhumation du défunt au cimetière de Schaerbeek.

Contact :
Tél – (+32) (0) 2 2160335 ou GSM : (+32) (0) 472 830359
E-mail :
patrickmuren@gmail.com
sylviemuren@hotmail.com
fkubwayo@hotmail.com
ndihopaul@hotmail.com
karolero.pascal@gmail.com
celestinnduwayo@hotmail.com
karolero_paul@hotmail.com

lundi 1 juin 2009

La lutte contre le VIH dans les PVD, devrait être réalisé à la base pour plus d'efficacité

NAIROBI, 31 mai (IRIN)

Dispenser des services de prévention et de soins, et administrer des traitements contre le VIH dans des centres de santé locaux bien équipés pourrait être la clé de la réussite, dans la lutte contre la pandémie dans les pays en voie de développement, selon un nouveau rapport, publié par ActionAid, une organisation non-gouvernementale (ONG) internationale de lutte contre la pauvreté.

« Nous devons cibler et mobiliser les populations au niveau de soins le plus élémentaire », a déclaré Miriam Were, présidente du Conseil national kenyan de contrôle du sida, lors de la présentation du rapport, intitulé Primary Concern: why primary healthcare is key to tackling HIV and AIDS Une question primordiale : pourquoi les soins de santé primaires sont essentiels à la lutte contre le VIH/SIDA, à Nairobi, au Kenya.

« Les soins VIH ne se limitent absolument pas aux ARV [antirétroviraux]. Les personnes touchées par le VIH ont besoin de soins de santé complets ; les centres de santé devraient pouvoir traiter les infections opportunistes ».

Soigner les maladies facilement curables telles que la tuberculose, la diarrhée ou le paludisme au niveau de soins primaire permettrait aux établissements de soins tertiaires de se concentrer sur les infections plus graves.

Dans son rapport, ActionAid cite l'exemple de Cuba, pays relativement pauvre dont les indicateurs de santé n'ont rien à envier à ceux des Etats-Unis ou d'autres pays développés, grâce aux investissements colossaux qui y ont été réalisés dans le domaine de la santé primaire.

Investir dans les travailleurs de la santé et les systèmes de santé

Lors de la présentation du rapport, les intervenants ont appelé à mieux former les prestataires de soins de santé primaires. « Ce que nous faisons à présent, c'est que nous formons des profanes pendant deux ou trois semaines et après cela, on leur confère le titre de conseillers experts, et en même temps, on ne prend pas la peine de former les infirmiers chargés de prodiguer des soins primaires », a expliqué Leonard Okello, directeur de l'équipe de lutte mondiale contre le VIH d'ActionAid. « Nous devrions faire en sorte que les professionnels de la santé acquièrent les compétences nécessaires pour intégrer la prise en charge du VIH à leurs autres tâches ».

M. Okella s'est rendu dernièrement dans un centre de santé de l'ouest du Kenya ; une ONG internationale y avait installé un distributeur de préservatifs, mais l'infirmière n'avait jamais été formée à expliquer aux usagers comment utiliser correctement un préservatif.

« La machine restait là, inutilisée, parce que dans le cadre du projet, l'ONG avait formé son propre personnel et se servait du centre de santé public, mais sans faire appel à ses employés ; il faut que l'intégration soit bien meilleure si nous voulons que nos efforts portent leurs fruits », selon M. Okello.

Les activistes ont également exhorté les gouvernements, notamment ceux des pays d'Afrique, à assurer un meilleur accès aux soins de santé de base, en construisant davantage de centres de santé et en améliorant les centres existants.

« Des centres de santé bien équipés doivent être construits un peu partout, afin qu'ils aient la capacité de prendre en charge non seulement le VIH, mais aussi d'autres maladies qui touchent la population. Comme ça, les gens n'auront pas besoin de parcourir de longues distances à pied et de faire la queue pendant des heures », a déclaré Linda Mafu, coordinatrice régionale du service Afrique de la Campagne mondiale contre le sida, une coalition mondiale d'organismes de la société civile nationale, régionale et internationale.

M. Okello a évoqué une initiative entreprise en Ouganda en vue de réduire les frais de transport des patients. « Les personnes séropositives se rendent au centre de santé tous les trois mois, sauf cas d'urgence, et nomment une personne chargée de leur apporter des médicaments au village, une fois par mois », a-t-il expliqué. « Les innovations de ce type ne peuvent venir que de la communauté, car les habitants connaissent leur situation ».

Dans son rapport, l'ONG prévoit, pour le long terme, un secteur de la santé publique efficace, qui permettra aux patients de bénéficier de services VIH ; dans un avenir proche, toutefois, le secteur privé et l'intervention des ONG resteront nécessaires dans le domaine des services VIH, peut-on également lire dans le rapport.

« Un grand nombre de personnes, y compris les personnes les plus vulnérables au VIH, telles que les travailleurs du sexe, choisissent actuellement de ne pas avoir recours au système de santé publique », selon le rapport. « Si l'on retarde les programmes de lutte contre le VIH en attendant que des systèmes de santé plus efficaces soient mis en place, le bilan des décès liés au sida sera lourd ».

La présentation du rapport survient à l'approche du Sommet mondial des citoyens pour la mobilisation sociale en vue de l'éradication du sida, une rencontre qui réunira les organismes de la société civile, les organismes de développement internationaux, les organisations communautaires et les réseaux de personnes touchées par le VIH, et se tiendra à Nairobi pour débattre de l'adoption d'approches axées sur l'élément humain pour lutter contre la pandémie.

kr/ks/he/nh[ENDS]


© IRIN. Tous droits réservés.