dimanche 30 août 2009

La planète pop danse pour l'anniversa...



La planète pop danse pour l'anniversaire de Michael Jackson


Créé le 29.08.09 à 19h04 | Mis à jour le 30.08.09 à 12h01  | 28 commentaires


Les fans de Michael Jackson dansent sur «Thriller» à Trafalgar Square à Londres pour célébrer les 51 ans de la star, le 29 août 2009.

Les fans de Michael Jackson dansent sur «Thriller» à Trafalgar Square à Londres pour célébrer les 51 ans de la star, le 29 août 2009./S. HIIRD


HOMMAGE - Le chanteur aurait eu 51 ans samedi...

Des chorégraphies spontanées aux quatre coins de la planète. Des milliers de fans de Michael Jackson, mort le 25 juin, ont dansé de New York à Mexico en passant par Paris pour célébrer le 51e anniversaire de la naissance du chanteur. A New York, l'événement a eu lieu à Prospect Park, dans le quartier de Brooklyn, où entre 7.000 et 10.000 personnes de tout âge se sont rassemblées malgré la pluie dans l'après-midi pour la fête animée par le rappeur DJ Spinna, selon la police.


mercredi 19 août 2009

Libre circulation des biens et des personnes dans l'espace CEPGL

Cooperation
PANA, 17/08/2009

Kinshasa, RD Congo - La Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL-Burundi, Rwanda, RD Congo) s'apprête à ouvrir ses frontières 20 heures sur 24 à partir du 1er septembre prochain, afin de permettre une libre circulation des personnes et des biens, a appris la PANA en marge d'une visite du secrétaire exécutif-adjoint de l'organisation, Ntumba Lwaba, à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu et au poste frontalier de Kamanyola.

La visite de travail portait sur l'évaluation des possibilités d'ouvrir les frontières des trois pays membres 20 heures sur 24 dès le 1er septembre 2009, une décision qui fait suite aux résolutions issues des conférences des gouverneurs des provinces frontalières des trois pays membres, notamment celle tenue à Bukavu cette année.

La délégation de la CEPGL a dû visiter les postes frontaliers de Ruzizi I, Ruzizi II et celui de Kamanyola pour Rwanda et la RD Congo, ainsi que celui de Ruwa pour le Rwanda et le Burundi. Dans ces quatre postes, un important trafic passager et routier a été observé.

Pour mener à bien les services à rendre, les bureaux doivent être bien équipés, notamment en outils informatiques, a indiqué le Pr Ntumba Lwaba qui estime estime aussi nécessaire une formation appropriée pour le personnel, en vue de l'échange d'informations.

Au cours de sa visite, la délégation de la CPGEL a constaté un manque d'infrastructures, d'outils informatiques, d'eau et d'électricité en RD Congo. Un financement est attendu pour apporter des solutions durables à ces problèmes, a signalé le Pr Ntumba Lwaba.

La visite à Kamanyola (RD Congo) a permis aussi à la délégation de la CEPGL de visiter les nouveaux bureaux de la Direction générale de Migration (DGM) près du pont de Bugarama (Rwanda) frontaliers en prévision de la libre circulation des populations de la région. Un camp sera aussi érigé pour les agents affectés à ce poste de Kamanyola.

Pana

dimanche 16 août 2009

MEMORANDUM DU CAUCUS DES DEPUTES NATIONAUX DE LA PROVINCE DU SUD-KIVU

MEMORANDUM DU CAUCUS DES DEPUTES
NATIONAUX DE LA PROVINCE DU SUD-KIVU A LA SECRETAIRE D´ETAT
AMERICAINE DES AFFAIRES ETRANGERES DE PASSAGE EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO


MADAME
LA SECRETAIRE D´ETAT AMERICAINE,
C /°
Ambassade des USA à Kinshasa,

En RD Congo.

Nous, Députés Nationaux, représentants élus de la
population du Sud-Kivu, saluons votre passage dans notre pays et vous chargeons de transmettre nos souhaits de meilleurs voeux de succès à l´actuel Locataire de la Maison Blanche à l´occasion de sa brillante élection à la tête des USA.
Nous profitons de l´occasion nous offerte par votre présence sur la terre de nos aïeux , pour porter à votre connaissance que la RD Congo que vous visitez à ce jour est un pays non seulement sinistré de suite de différentes guerres d´agression injustement imposées à nos populations depuis bientôt quinze (15) ans, mais aussi Un pays où le processus démocratique piloté par l´ONU s´enlise , mettant ainsi en doute la crédibilité des Nations Unies dans un pays qui, tout au long de son histoire, n'a cessé d'être dans le camp de cette gigantesque Organisation mondiale tant lors de 2 guerres mondiales que de la guerre froide.
Voilà pourquoi, de prime abord, nous exhortons l´Administration OBAMA de se pencher sur les deux points suivants :
1) Au nom des milliers des femmes violées, enterrées vivantes, des hommes
émasculés et toutes les personnes tuées à l'Est de la RD Congo en général, au Sud-Kivu en particulier ; nous vous prions de joindre votre voix à la nôtre pour exiger la fin de l'impunité, d´abord par l'arrestation immédiate de tous les responsables de cette tragédie y compris Laurent Nkundabatware, Bosco Ntaganda et autres complices de tout bord car auteurs et co-auteurs de diverses exactions au coeur de cette tragédie congolaise tant décriée.
Ce faisant, les USA, auront contribué aux yeux du monde, à mettre fin à cette politique injuste et partiale qui assure le soutien et la longévité aux régimes dont les dirigeants accusent des abus du pouvoir et un déficit démocratique caractérisé par le favoritisme à outrance d´une poignée des gens au détriment de la majorité des
habitants de l'Afrique Centrale.
Aussi, pouvons-nous, au jour d´aujourd´hui, vous confirmer que la partie orientale de la RD Congo est devenue un oasis d´extermination des populations innocentes sans
défense et sans assistance aucunes, en présence d´une armée sélectivement
constituée des bourreaux en ce compris des anciens FDLR rapatriés au Rwanda, y recyclés puis renvoyés au sein du CNDP pour leur incorporation dans les FARDC.

Bref, une guerre d´usure est savamment entretenue et minutieusement alimentée pour le pillage de nos ressources, le dépeuplement des territoires concernés par cette guerre et très bientôt leur balkanisation.

2) Cette politique a conduit notamment au renforcement des puissances mono-ethniques au Rwanda (au nom d´un génocide à responsabilité s partagées) et en Ouganda, au point où plus ou moins 10% de la population maintiennent en domination plus de 90% de la population. C´est ici le lieu de stigmatiser que fort du soutien des USA et de la Grande Bretagne principalement, le Rwanda a déversé sa haine tribale sur la RD Congo où son soutien et sa participation aux côtés des pseudo-mouvements insurrectionnels sont une flagrance indéniable.

En effet, l´implication des firmes multinationales dans la livraison des armes et le pillage des richesses de la République Démocratique du Congo pour le cas des grandes puissances d´un côté et de l´autre, les cas de Mutebusi, de Nkundabatware, de Bosco Ntaganda et la présence flagrante de beaucoup de militaires rwandais au sein des troupes intégrées du CNDP pour le cas du Rwanda ; confirment notre assertion.
Madame la Secrétaire d´Etat,
Votre voyage en Afrique aux lendemains de la prise du pouvoir par Son Excellence BARACK Hussein Obama ne manque pas d´intérêts et suscite d´énormes espoirs chez le peuple congolais meurtri depuis les régimes précédents aux USA, étant donné que la présence d´une personnalité de l´Administration américaine de votre rang sur le sol
congolais date des années 1990.
Voilà pourquoi, en sus de ces quelques préoccupations majeures ci-haut décrites, nous nous permettons de vous tenir copie de notre mémo remis à leurs Excellences membres de la délégation du Conseil de Sécurité de l´ONU qui était de passage eux aussi en RD Congo en date du 19 Mai 2009, lequel mémo retrace le drame dont est victime le peuple congolais et qui se résume comme suit :
« C´est depuis 1994 que des Hutu, superbement armés, fuyant l´avancée de l´Armée Patriotique Rwandaise traversent les frontières congolaises à la faveur de l´opération Onusienne dénommée « turquoise », chapeautée par la France. Ces Hutu s´installent dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, et ce, en violation flagrante de toutes les normes internationales régissant le droit d´asile ou de refuge.
Connus sous le nom des « Interahamwe » ou FDLR, Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, etc., ces Hutu se singularisent particulièrement en RD Congo par la pratique des actes de pillages, de viols, de massacres etc. Et depuis, ils sont devenus un prétexte pour les autorités de Kigali de justifier la présence, en RD Congo de leur armée régulière, du reste coresponsable des actuelles atrocités et massacres subis par notre peuple à Makobola, Kasika, Katogota, Lemera, Nindja, Kaniola, Kalambi, Bunyakiri, Kaziba, Luhwindja, Kalonge, Bukavu, Uvira,Kiliba, Katumba, Kalehe, Bwegera, Kamituga, Mwenga, Shabunda, Lugushwa, Ngando, Ndolera,
Kigulube,Bijombo, Masango, Tubimbi, Kakungwe, Mushago, Kitutu, Lubuga, Mutambala, Fizi, Minembwe, Bibokoboko, Baraka, Kagabwe pour ne citer que ceux là, en ce qui concerne le Sud-Kivu.

Notons en passant pour souligner que l´histoire du Rwanda est émaillée par des guerres cycliques et fratricides édictées par l´esprit de non tolérance et de vengeance entre les Hutu et les Tutsi.
Ainsi donc lorsque ce sont les rwandais de l´ethnie Tutsi qui sont au pouvoir, leurs congénères de la composante majoritaire, les Hutu, vont en exil. Et vice-versa. La RD Congo devenant ainsi chaque fois, le pays de pérégrination des uns et des autres.
Bien plus, Nous, Députés nationaux du Sud Kivu non seulement dénonçons le silence coupable de la Communauté Internationale en général, des USA en particulier, Nation par excellence qui encense la démocratie et la paix ; mais aussi nous indignons du rôle des organisations internationales spécialisées dans la défense des droits de
l´homme qui ne font pas assez comme ailleurs en face de cette tragédie qui couve le génocide congolais.
Des pistes des solutions pour le retour et le rétablissement de la paix ont été explorées par le Gouvernement congolais, mais hélas, celles-ci se sont butées à la mauvaise foi des tireurs de ficelles externes de cette guerre qui s´appuient sur des complicités internes.
Citons entre autres, à titre illustratif:

La rencontre de Sun-City en Afrique du Sud avec le dialogue inter-congolais qui a abouti au système de transition dit 1+4, la Conférence de Goma en janvier 2008, et
plus récemment les opérations conjointes RDC/Rwanda pour la traque des FDRL. Ces opérations conjointes sont émaillées des dégâts collatéraux au Nord Kivu et au Sud Kivu où nous déplorons tous aujourd´hui des pertes en vies humaines doublées d´autres conséquences fâcheuses incalculables : mouvements massifs des populations, famine, maladies, destructions méchantes des biens et des infrastructures, pillages des ressources naturelles, viols, vols, et autres traitements dégradants...


Pour mieux dire, le peuple congolais, votre frère, ami et allié de tous les temps, ne
mérite pas ces traitements inhumains. Il a tout donné pour que revienne la paix dans la Région des Grands lacs. Plus rien ne lui reste à donner pour assouvir les appétits gloutons et bellicistes de ses voisins. Le peuple congolais a même vainement obéi et rencontré tous les prétextes et autres subterfuges fallacieux à la base desquels des guerres injustes lui ont été imposées : Cas de la nationalité,
accès et partage du pouvoir politique et militaire, instauration d´une démocratie pluraliste sincère, mixage, intégration pour les uns, brassage pour les autres, rapatriement des réfugiés rwandais, traque des éléments FDRL etc.

Face à ce tableau sombre, Nous, Députés nationaux de la Province du Sud-Kivu, forts de notre expérience et solidaires avec notre population qui nous a élus, estimons que la paix gagnée au bout des canons est toujours éphémère.
C´est pourquoi, et ce pour une paix durable sécurisant chacune des parties en présence dans la sous-région des Grands Lacs africains, nous vous proposons entre autres les pistes des solutions suivantes :
1.-Que la Communauté Internationale exige du Président Paul Kagame, l´organisation d´un dialogue inter-rwandais qui regrouperait autour d´une même table toutes les composantes des tribus rwandaises, de l´extérieur comme de l´intérieur pour trouver des solutions aux problèmes internes qui les opposent.
2.-L´implication des Etats-Unis d´Amérique pour l´instauration au Rwanda d´une démocratie équilibrée, bien pensée et non discriminatoire à l´instar de la position ( que nous saluons positivement) de votre gouvernement actuel face aux conflits entre l´Etat d´Israël et de la Palestine. Ceci pour le rétablissement d´une paix définitive d´une part entre Rwandais eux-mêmes sur leur sol et d´autre part entre l´Etat rwandais et celui de la RD Congo.
3.-La contribution stricte des USA dans la réglementation de la vente, de la livraison et de l´achat des armes et munitions de guerre à l´endroit des dirigeants impliqués dans le conflit armé qui sévit dans la sous-région des pays des Grands-Lacs : le Rwanda, l´Ouganda essentiellement.
4.-La mise sous embargo de toutes les firmes américaines et occidentales trafiquant les matières précieuses dites du « sang » (coltan, diamant, or, cassitérite etc.).
5.-L´instauration d´une justice internationale (Cour Pénale Internationale) équitable qui châtierait impitoyablement tous les dirigeants politiques et autres opérateurs économiques de la sous-région ou d´ailleurs, impliqués dans les combines de cette guerre.

6.-La mise sur pied d´un plan de développement avec des projets intégrateurs pragmatiques dans la sous-région des pays des Grands-Lacs en général, à l´Est de la République Démocratique du Congo en particulier, à l´instar du Plan Marshall.
7.-L´implication accrue de la MONUC d´abord dans le triage des éléments rwandais intégrés au sein du CNDP pour qu´ils rentrent dans leur pays, le Rwanda, et ensuite obtenir l´éloignement en dehors des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu de tous les officiers militaires et hommes des troupes, toutes tendances confondues, qui ont
presté dans cette partie de la République pendant la période des conflits armés.
8.-La redéfinition de la mission et du rôle de la MONUC, Mission d´Observation
des Nations-Unies en République Démocratique du Congo, en vue d´éviter les atrocités et les exactions tant déplorées.
9.-En définitive, Nous, Députés nationaux du Sud-Kivu, espérons vivement que votre séjour dans notre pays, contrairement aux expériences amères et tristes (politique, diplomatique, économique, commerciale, sociale, culturelle, humanitaire. ..) du passé vécu et aux dires de certains analystes avisés de l'histoire de la RD Congo, va
désormais, poser les jalons d'une coopération bilatérale sincère et avantageuse, tant pour le peuple américain que pour le peuple congolais.

Ainsi donc, dans le cadre de cette coopération que nous souhaitons réciproque et harmonieuse; et compte tenu de la position géostratégique de la RD Congo, recommandons à l'Administration Obama de traiter directement avec des Institutions
congolaises légalement établies en lieu et place des intermédiaires ou des
sous-traitants.
Fait à Kinshasa, le 05 Août 2009.

Les
Députés du Sud-Kivu présents à Kinshasa

1. Hon KANYEGERE LWABOSHI Samuel, (243) 990903345

2. Hon BIRINDWA CHANIKIRE Solide, (243) 990903329

3.Hon MASUMBUKO BASHOMBA Christophe, (243) 990903364

4.Hon BASHOMBERWA LALIA Marthe, (243) 990903115

5. Hon KIKA ZAMUDA Marie-Jeanne, (243)90903625

6. Hon BAPOLISI BAHUGA Paulin ,(243) 990903113

7. Hon BITAKWIRA BIHONA-HAYI Justin, (243)990903330

8. Hon MPANANO NTAMWENGE Roger, (243)990902475

9. Hon BUHERWA LUPINI Désiré,

In Club Walco

jeudi 13 août 2009

Tintin ne parlait pas flamand

Envoyé par : "Gode Bayama" gode.bayama@yahoo.fr godebayama in clubwalco
Mercredi 12. Août 2009 17:21

L´Eglise catholique de Flandre publie chaque semaine sa revue d´information paroissiale intitulée "Kerk & Leven" ("Eglise et Vie"; Lien). Dans son édition du 22 juillet 2009, apparaît l'article "Tintin ne parlait pas le flamand" signé par Erik De Smet, membre de la secte intégriste de l'Opus Dei (Lien).
Il reproche aux colons belges du Congo de ne pas avoir imposer le
flamand. Selon lui, si les Congolais avaient été flamandisés, le
flamand serait aujourd´hui une langue internationale. Et le catholique
flamand de préconiser le passage d´une structure étatique unitaire à un
modèle fédéral, en suivant l´exemple belge.

"Pourquoi
ne nous ont-ils jamais appris à parler le néerlandais au Congo? On ne
se retrouverait pas aujourd´hui avec ces tracasseries d´ « inburgering » (ndlr: des cours d'intégration forcée en Flandre) sous les bras".Ainsi soupire une immigrée congolaise ... Et en effet, je me suis déjà
aussi posé la question alors que je trempais mes lèvres dans une Primus
sous le soleil congolais : « Pourquoi ne parlent-ils pas le néerlandais
ici? » . Si les colons flamands avaient importé leur langue, alors le
néerlandais serait aujourd´hui une langue mondiale ..."

"L´historien Evert Kets (ndlr: journaliste sur TV Brussel et politicien CD&V à Leuven) s´est
intéressé à la façon dont la lutte linguistique belge s´est aussi
déroulée à l´équateur: « Bien que le Congo belge soit depuis 1908 sur
le papier une colonie belge bilingue, ce bilinguisme est resté sur le
terrain lettre morte ... Ce n´est que dans les années 1950 que le
néerlandais a gagné du terrain dans l´Afrique belge, mais cette
évolution a été cassée par la soudaine décolonisation entre 1960 et 1962 ... L´opposition Flamands-Francophon es a laissé des traces dans l´histoire coloniale."

"Aujourd´hui
encore ces oppositions jouent un grand rôle, dans la politique belge du
Congo. C´est du moins la constatation de Kets dans son livre « Kuifje
& Tintin kibbelen in Afrika » (ndlr: "Kuifje (Tintin en flamand) et Tintin se chamaillent en Afrique"). La Flandre veut une bonne gestion et une nouvelle réforme de l´Etat (ndlr: congolais!) ...
Les Francophones attachent plus d´intérêt à leurs anciens liens
culturels. Kinshasa, bien qu´elle soit une métropole multilingue,
n´est-elle pas la plus grande ville francophone dans le monde?"

L'Eglise
catholique flamande ne cache donc pas son amertume de constater que le
Congo est devenu un des plus grands Etats francophones au monde. Mais
elle estime que les Congolais soutiennent ... la politique flamande: "Ce qui est fou, c'est que les exilés congolais en Belgique commencent à exprimer leur soutien pour la politique flamande (en Afrique).
Selon Kets la nouvelle Belgique peut être un exemple pour la pauvre et
maltraitée Afrique centrale. La décentralisation (et peut-être un
modèle d'Etat fédéral) ferait de la région une place de marché plutôt
qu'un champ de bataille".

A Lire/ à voir aussi:

1. Evert Kets sur Brusselnieuws.
Il explique comment et pourquoi la Belgique doit flamandiser le Congo.
Interview surréaliste. On apprend que le bilinguisme des Africains
résoudrait le chômage et la pauvreté.

2. De Standaard: "Waarom openen we geen Vlaams Huis in Kinshasa?" ("Pourquoi n'ouvrons-nous pas de maisons du néerlandais à Kinshasa?"). Les maisons du néerlandais sont financées par la Communauté flamande de Belgique.

mardi 11 août 2009

L'UE craint une "dérive autoritaire" au Burundi

La presse burundaise fait depuis plusieurs jours grand cas d'un rapport de l'Union européenne qui dénonce une "dérive autoritaire" du parti présidentiel, le CNDD-FDD du président Pierre Nkurunziza.

"Le Burundi entre dans une nouvelle phase avec la préparation des élections générales dans un climat qui s'annonce tendu et avec un risque élevé de violence de la part des factions politiques perdantes. La tentation est forte du côté du parti au pouvoir, le CNDD-FDD (Conseil national pour la Défense de la Démocratie-Forces pour la Défense de la Démocratie), d'organiser un scrutin "à sa main". Le risque de violences postélectorales est jugé important, compte tenu du système politique du type "the winner takes all", indique ce document confidentiel dont l'agence ARIB.INFO a obtenu une copie.

Ce document conjoint émane du secrétariat général du Conseil de l'UE et de la Commission européenne et a eté rédigé en collaboration avec le représentant spécial de l'UE pour la région des Grands Lacs, le diplomate néerlandais Roeland Van De Geer. Il est présente comme une "stratégie européenne" pour le Burundi, comportant une analyse de la situation, des objectifs prioritaires ponctuels pour la période 2009-2010 et des objectifs structurels, une liste des actions à mener par l'Union et des moyens dont elle dispose, ainsi qu'un suivi étroit et des signaux d'alerte par rapport à la réalisation des objectifs ponctuels.

Une base de travail

Dans un communiqué, Roeland Van De Geer a reconnu la véracité de ce rapport, tout en soulignant qu'il ne s'agissait que d'une "base de travail, pour des discussions plus approfondies". Tout en regrettant la publication de ce texte, le diplomate néerlandais assure que "l'UE et ses Etats membres ont l'intention de poursuivre leur réflexion sur leur politique au Burundi". "Lorsque celle-ci sera menée à son terme, je me rendrai personnellement à Bujumbura pour présenter les résultats aux autorités burundaises, aux acteurs politiques et à la société civile", annonce-t-il.

(Belga)

dimanche 9 août 2009

Presse Burundaise: Le torchon brûle entre deux poids lourds

Une véritable guerre des ondes s’est installée ces derniers jours entre la Radio publique africaine (RPA, proche de l’opposition) et Rema FM (pro-gouvernementale), deux poids lourds de la presse parlée au Burundi, au sujet de rivalités professionnelles qui risquent de se terminer devant les tribunaux.

Tout a commencé en début de semaine, lorsque Rema FM a révélé des preuves accusant la RPA d'avoir participé au montage visant à mouiller les services secrets du gouvernement dans le massacre, en 2006, dans le nord du pays, d’une trentaine de membres présumés du Parti pour la Libération du Peuple hutu/Front national de Libération (PALIPEHUTU-FNL, ancienne rébellion).

Rema FM a mis principalement en cause, dans ce montage maccabre, le journaliste vedette de la RPA, Eric Manirakiza qui, se sentant diffamé, a jugé bon de coller un procès en justice à Rema FM, une première entre confrères, dans les annales de la presse burundaise.

Du côté de l’opinion, nombreux sont ceux qui croyaient le dossier définitivement "clos", depuis que la justice burundaise avait prononcé de lourdes peines d’emprisonnement contre une dizaine de présumés auteurs du massacre, dont un ancien commandant de la région militaire de Muyinga, actuellement en fuite.

Le président de l’Association burundaise des journalistes (ABJ), Alexandre Niyungeko, s’est interposé, vendredi, rappelant aux uns et aux autres l’obligation de "solidarité" et de "respect mutuel" qu’impose l’article 16 du code d’éthique et de déontologie journalistique au Burundi.

"En cas de conflit entre confrères, le linge sale doit se laver en famille, à l’aide d’un simple droit de réponse", a sagement conseillé le président de l’ABJ, avant d’inciter les brebis galeuses à réserver plutôt leurs énergies aux questions essentielles qui intéressent le citoyen.

L’actuel directeur général du groupe Rema FM, Louis Kamwenubusa, ancien journaliste à la RPA, avait quitté cette Radio, à l'époque des faits, suite à des conflits éditoriaux avec la rédaction en chef.

Bujumbura - 07/08/2009

Pana

vendredi 7 août 2009

A Dubai, la plus haute tour du monde a atteint son sommet



En culminant à 818 mètres de hauteur, Burj Dubaï est devenu le plus haut gratte-ciel jamais construit. Inauguré le mois prochain, il devrait néanmoins se faire rapidement dépasser par d'autres projets.

Les chiffres disent à eux seuls l'immensité de l'édifice. Aux confins du désert du Rub al-Khali et du golfe Persique, Burj Dubaï taquine les rares cumulus et brille de mille feux. Elle est visible à plusieurs dizaines de kilomètres. 818 mètres de hauteur, 162 étages habitables, 517.240 m² de superficie, 35.000 personnes en capacité d'accueil… Après cinq années de travaux titanesques et des millions d'heures cumulées par les quelque 8.000 travailleurs employés sur le site - indiens pour la plupart et payés en moyenne cinq dollars par jour, quinze au mieux -, le chantier arrive à son terme. A l'intérieur, tout est prévu depuis des années pour accueillir les premiers occupants début décembre.

Les premiers étages abriteront un luxueux centre commercial de 300.000 m² - le Dubaï Mall - prêt à accueillir les boutiques les plus in et les plus chics du monde. Ambiance épurée. Marbrée. Lumineuse. Quant aux quelques dizaines d'étages surplombant l'émirat, le célèbre couturier italien Giorgio Armani s'est offert un quasi monopole. D'abord en ouvrant un hôtel de 160 chambres et suites ultra select, avec restaurants, spa de luxe et club privé à la clé. Puis en signant de son talent de créateur 144 résidences privées, situées entre le 9e et le 16e étage de Burj Dubaï. Des appartements vendus sur plan dès 2004, autour de 40.000 euros le mètre carré, dans un pays où le prix moyen du bâti est tombé ces derniers mois à 2.783 dollars le mètre carré. Sans parler des quatre piscines, des bibliothèques et des quelque 5.000 bureaux. Coût total : un peu plus d'un milliard de dollars.


Une tour de 4.000 mètres à l'horizon 2050 ?

L'amplitude inégalée du lieu doit beaucoup à son géniteur. L'architecte Adrian Smith a une imagination sans limite. Pas rassasié d'avoir conçu la Jin Mao Tower de Shangai (421 mètres) ou la Trump Tower de Chicago (415 mètres), cet Américain de 63 ans continue de rêver d'un monde que Luc Besson et les fans du Cinquième Elément ne renieraient pas. A Dubaï, la folie des grandeurs des cheiks au pouvoir colle pour le mieux avec le caractère de Smith et son expertise en matière de projets d'envergure hors normes. Sa vision de Burj Dubaï ? «Emaar [la société immobilière chargée du projet] voulait juste dépasser le plus haut bâtiment du monde, raconte-t-il ce mois-ci dans le magazine GQ. De mon côté, j'ai surtout voulu privilégier l'élégance de la forme, sans forcément songer à la hauteur (…) Quand vous faites une tour aussi haute, il faut la faire fine. C'est comme un être humain.»

A l'arrivée, l'«être humain» dépasse les 800 mètres, et serait loin d'être immortel. Adrian Smith lui-même estime que ses ouvrages ne devraient pas survivre plus d'un siècle. «Ils pourraient durer plus longtemps, mais c'est peu probable avec les mutations technologiques», note-t-il, pragmatique. Réaliste aussi lorsqu'il reconnaît que Burj Dubaï devrait très vite se faire dépasser par la concurrence. D'abord à Jeddah, en Arabie Saoudite, où la Mile-High Tower devrait atteindre 1.600 mètres de hauteur et dont la construction pourrait débuter dès l'an prochain. Puis à Tokyo, où une tour M.O.T.H.E.R de 1.321 mètres et 220 étages est annoncée dans les prochaines années. A Dubaï même, ensuite, où la Nakheel Harbour & Tower devrait dépasser les 1.130 mètres. Livraison prévue en 2020. Mais le projet de plus fou reste à Tokyo, où l'on annonce une «X-Speed 4000» à l'horizon 2050. Hauteur avancée : 4.000 mètres. A peine moins que le Mont-Blanc.

» DIAPORAMA - La plus haute tour du monde en images

In le Figaro.fr

jeudi 6 août 2009

Belgique/RDC: "Stop aux polémiques stériles"

Martin Buxant

Mis en ligne le 06/08/2009

"La RDC est une de nos priorités", dit le ministre des Affaires étrangères.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères, le CD&V Yves Leterme, évoque l’avenir des relations bilatérales entre la Belgique et la République démocratique du Congo.

Diriez-vous que les deux pays ont à présent repris des relations diplomatiques "normales" ?

J’ai reçu tout récemment l’ambassadeur du Congo en Belgique, ici même à Bruxelles, ce qui a évidemment été très apprécié notamment par nos partenaires congolais. A vrai dire, j’ai repris la situation là où nous l’avions laissée, il y a quelques mois, c’est-à-dire que l’amélioration de la qualité de nos relations était déjà en cours. Je peux vous dire que les relations entre les deux pays sont aujourd’hui très bonnes - en témoigne notamment la réouverture du Consulat belge à Lubumbashi. Par ailleurs, je vais prochainement croiser les responsables congolais à New York et je compte bien avoir avec eux d’autres entretiens importants.

La RDC sera donc une priorité d'Yves Leterme comme ministre des Affaires étrangères ?

C’est évidemment une des grandes priorités de la Belgique comme l’est, par exemple, la présidence de l’Union européenne qui arrive à grands pas.

Mais comptez-vous adopter un autre ton que celui de votre prédécesseur, Karel De Gucht, à l'égard des responsables congolais ?

Honnêtement, je ne pense pas qu’il soit très utile de relancer des polémiques stériles sur le ton des messages aux Congolais ou sur le style que l’on adopte. Moi, je pense qu’il y aura d’abord et avant tout une grande continuité sur le fond du message qu’on adresse aux responsables congolais. En clair, il faut avancer, la République démocratique du Congo doit avancer. Et elle doit le faire en partenariat avec la Belgique. Nous travaillons main dans la main avec le ministre de la Coopération au développement Charles Michel pour lequel le Congo est aussi une grande priorité.

Envisagez-vous de vous rendre en voyage officiel en République démocratique du Congo ?

On va bien voir ce qu’il est possible de réaliser, mais rien n’est encore réellement arrêté pour l’instant. Il faut d’abord déterminer quel agenda et quelles priorités exactes on veut donner de part et d’autre à un tel déplacement.

mercredi 5 août 2009

samedi 1 août 2009

Levée sur le moratoire sur renvois de ressortissants Burundais au Canada. Le Burundi jugé pays "sûr" par le Canada...

Ottawa a pris au mois de juillet, en l'espace d'une semaine, une série de décisions qui affectent radicalement le sort des demandeurs d'asile qui viennent, en toute bonne foi, frapper à la porte du Canada pour y trouver refuge. Ces nouvelles mesures ont le tort de laisser entendre que le système d'accueil canadien est inondé d'abuseurs.


La décision la plus médiatisée du gouvernement Harper a été d'imposer, à la mi-juillet, des visas aux voyageurs en provenance du Mexique et de la République tchèque dans le but d'endiguer la flambée de demandeurs d'asile. Décision maladroite, en particulier à l'égard des touristes mexicains qui viennent l'été visiter le Canada par milliers. Non pas que la mesure visant à freiner l'arrivée en nombre croissant de Roms tchèques ne fasse pas également sourciller: un rapport de la Commission canadienne de l'immigration et du statut de réfugié, rendu public lundi dernier, conclut clairement à la persécution de cette minorité...

Moins polémique, parce que beaucoup plus complexe, a été la décision fédérale, annoncée il y a une dizaine de jours, de lever le moratoire sur les renvois de ressortissants venus ici en provenance du Burundi, du Rwanda et du Liberia, au prétexte que la situation dans leur pays est redevenue raisonnablement sûre. La mesure affecterait à l'échelle canadienne environ 2000 personnes, dont quelques centaines au Québec.

Dans le même souffle, Ottawa annonçait aussi ce jour-là que les ressortissants de l'Afghanistan, de la République démocratique du Congo, de l'Irak, du Zimbabwe et d'Haïti ne pourraient plus dorénavant faire une demande d'asile en arrivant par voie terrestre à la frontière canadienne, ce que leur permettait jusque-là une exception à l'entente canado-américaine sur les tiers pays sûrs, un accord de collaboration migratoire dont la Cour fédérale du Canada a jugé en 2007 qu'il violait les droits des réfugiés, vu les faiblesses du système d'asile américain. Les Haïtiens sont, de très loin, les premiers touchés par la levée de cette exemption, annoncée au moment précis où 30 000 réfugiés haïtiens vivant en Floride sont menacés d'expulsion par Washington.

Jason Kenny, ministre de l'Immigration, a justifié très populistement l'ensemble de ces mesures en affirmant qu'il fallait rénover le système d'accueil canadien afin de bloquer la route à tous ceux qui abusent de la générosité du Canada en faisant de fausses déclarations de persécution. Il promet pour bientôt une réforme -- ce qui est inquiétant. Car on soupçonne cette promesse de réforme d'être moins destinée à rendre le système plus intelligent qu'à trouver -- sur le dos des réfugiés -- un palliatif aux problèmes que vit la Commission de l'immigration, où la pénurie criante de personnel fait en sorte que ses commissaires ne suffisent pas à la tâche. S'il faut en croire le Conseil canadien des réfugiés, les mesures annoncées ces dernières semaines pourraient fermer la porte à 40 % des revendicateurs. Dans l'immédiat, donc, le ministre aurait presque à moitié réglé son problème bureaucratique.

Ainsi, Ottawa trahit l'esprit de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés, que le Canada a signée en 1969, et celui de sa Charte des droits et libertés. Les lois protégeant les revendicateurs sont, par définition, destinées à répondre à des urgences. Le Mexique en est une: les demandes d'asile en provenance de ce pays ont presque triplé depuis 2005, pour atteindre l'année dernière plus de 9000. Ce qui ne veut évidemment pas dire que tous ces demandeurs méritaient le statut de réfugié, dont la définition est par ailleurs étroite. En fait, seulement 11 % des demandes ont été acceptées. Cela signifie en revanche, non pas qu'ils sont une bande d'abuseurs, mais que des milliers de Mexicains craignent à ce point pour leur sécurité qu'ils sont prêts à faire le geste radical de quitter leur pays.

Bon an, mal an, 750 000 personnes font dans le monde des demandes d'asile, alors que les camps de réfugiés abritent sur la planète entre 10 et 15 millions de personnes, essentiellement dans les pays en voie de développement. Là encore, la générosité du Canada, qui reçoit entre 30 000 et 40 000 revendicateurs par année, mérite d'être relativisée. C'est au demeurant l'ouverture extraordinaire de notre système -- décriée par M. Kenny -- qui fait du Canada le pays occidental qui souffre le moins de l'épineux problème de l'immigration illégale. Le risque est que les mesures annoncées par Ottawa, qui sont rétrogrades, en poussent certains à la clandestinité.

Nominations des Ambassadeurs Plénipotentiaires de la RDC au Burundi et au Rwanda

Kinshasa, 25/07/2009 / Politique

Le Chef de l’Etat a signé vendredi deux ordonnances présidentielles portant nomination de MM. Salomon Banamuhere et Norbert Nkulu ambassadeurs de la RDC en poste respectivement au Burundi et au Rwanda

Le Président de la République, Joseph Kabila, a signé vendredi 24 juillet 2009, deux ordonnances nommant deux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République Démocratique du Congo auprès de la République du Rwanda et du Burundi.

Ci-dessous l’intégralité de ces deux ordonnances présidentielles.

Ordonnance n° 09/066 du 24 juillet 2009 portant nomination d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo auprès de la République du Rwanda

Le Président de la République,

Vu la Constitution, spécialement en son article 81 alinéa 1er.1 ;
Vu telle que modifiée et complétée à ce jour la loi n° 081-003 du 07 juillet 1981 portant statut du personnel des carrières de service public de l’Etat, spécialement en ces articles 4 et 19 ;
Vu telle que modifiée et complétée à ce jour l’ordonnance n° 078-448 du 16 novembre 1978 portant règlement d’administration relatif aux postes du diplomate de la République ;
Vu l’ordonnance n°08/074 du 24 décembre 2008 portant organisation et fonctionnement du gouvernement, modalités pratiques de collaboration entre le Président de la République et le gouvernement ainsi qu’entre les membres du gouvernement ;
Vu ordonnance n°08/074 du 24 décembre 2008, fixant les attributions des ministères, spécialement à son article le 2-3 ;
Vu la nécessité ;
Sur proposition du ministre des Affaires étrangères, le conseil des ministres entendu ;

Ordonne :

Article 1er :
Est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo auprès de la République du Rwanda, M. Norbert Nkulu Kilombo.

Article 2 :
Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires à la présente ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Article 3 :
Le ministre des Affaires étrangères est chargé de l’exécution de la présente ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Fait à Kinshasa, le 24 juillet 2009.

Joseph Kabila Kabange
Président de la République

Adolphe Muzito
Premier ministre

Ordonnance n°09/069 du 24 juillet 2009, portant nomination d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo auprès de la République du Burundi


Au terme de cette ordonnance ;

Le Président de la République,

Le conseil des ministres entendu ;

Ordonne :

Article 1er :
Est nommé ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo auprès de la République du Burundi, Monsieur Salomon Banamuhere.

Article 2 :
Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires à la présente ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Article 3 :
Le ministre des Affaires étrangères est chargé de l’exécution de la présente ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.


Fait à Kinshasa, le 24 juillet 2009.


Joseph Kabila Kabange
Président de la République

Adolphe Muzito
Premier ministre