Publié le 12 novembre 2009 par VOA
Le président burundais Pierre NKurunziza, poussé par les députés de l’opposition, a limogé son ministre de l’Energie et des Mines pour manquements graves dans l’exercice de ses fonctions. Samuel Ndayiragije est accusé d’avoir annulé, de son propre chef, une dette de plus de 37 milliards de francs CFA que le Rwanda et la RDC devaient au Burundi dans le cadre de la SINELAC.
Le président de l’Organisation de Lutte Contre la Corruption et les Malversations Economiques (OLUCOME) se félicite de l’initiative des députés qui a abouti au limogeage du ministre Ndayiragije. « C’est la première fois que les députés burundais entreprennent ce genre de chose, c’est un signe éloquent de la démocratie », exulte Gabriel Rufyiri. Ces députés « ont tenté de déposer une motion de défiance et certainement que les membres du parti CNDD-FDD ont conseillé au président de la République de le destituer », a expliqué M. Rufyiri.