chaque année par la Fondation Clinton du nom de l'ex- président américain, Bill Clinton, a été remis au chef de l'Etat rwandais, Paul Kagame, pour son engagement dans des initiatives de promotion de la prestation des services de qualité au public pour le bien-être de la population, rapporte vendredi la presse gouvernementale rwandaise.
Selon Radio Rwanda captée par la PANA à Kigali, ce prix est décerné notamment aux personnalités ayant contribué à la cohésion sociale dans une communauté à diversité culturelle.
"Le président Kagame a été reconnu comme principal mentor parmi les autres chefs d'Etat africains pour son entregent dans la prise de décisions concrètes jouant un rôle de premier plan dans le développement socio-économique de ses concitoyens", déclare Radio Rwanda se faisant l'écho d'un communiqué rendu public par la Fondation "Clinton Global Initiative" (CGI).
Depuis le génocide de 1994, le président Paul Kagame a été lauréat de plusieurs prix internationaux dans plusieurs domaines dont la bonne gouvernance, l'abolition de la peine de mort, la promotion du Genre, la science et les Technologies de l'information et de la communication (TIC), ainsi que celui du plus jeune chef de l'Etat dans le monde qu'il a reçu en mars 2003.
Au cours d'une récente conférence de presse, le président Kagame a affirmé que ces prix sont la reconnaissance du monde entier pour des réalisations accomplis par les Rwandais dans leur ensemble.
"Ce ne sont pas des récompenses individuelles, mais c'est plutôt un mérite pour toute la population rwandaise", avait alors commenté M. Kagame.
Kigali - 25/09/2009
lundi 28 septembre 2009
samedi 19 septembre 2009
Burundi: "deuil national" de cinq jours pour l'attentat contre l'UA en Somalie
AFP - BUJUMBURA
Le gouvernement du Burundi a décrété vendredi un deuil national de cinq jours, au lendemain de l'attentat suicide meurtrier à Mogadiscio contre la force de paix de l'Union africaine en Somalie (Amisom), réaffirmant sa détermination à "soutenir la paix" dans ce pays.
Au cours du deuil, qui débute vendredi, les couleurs nationales seront mises en berne, indique un communiqué officiel transmis à l'AFP à Bujumbura.
Au moins seize soldats de l'Amisom, dont douze Burundais, ont été tués dans le double attentat-suicide à la voiture piégée qui a visé le quartier général de la force de paix dans l'enceinte de l'aéroport de Mogadiscio, selon un nouveau bilan établi vendredi par l'armée burundaise.
Le numéro deux de l'Amisom, le général burundais Juvénal Niyonguruza, et un lieutenant-colonel burundais, figurent parmi les victimes.
Quatre soldats ougandais ont été tués, tandis que le commandant en chef de l'Amisom, le général ougandais Nathan Mugisha, a été légèrement blessé.
Revendiquée par les islamistes insurgés shebab, l'attaque est la plus meurtrière enregistrée par la force de paix depuis son arrivée en mars 2007 dans la capitale somalienne.
Le gouvernement burundais a "condamné cet acte ignoble perpétré par des extrémistes somaliens (...)", selon le communiqué.
"Cet acte lâche, tout comme les précédents, ne cherche qu'à saboter le processus de retour à la paix en Somalie, et à décourager les forces envoyées par la communauté internationale pour soutenir ce processus", explique le texte.
Bujumbura "réitère son engagement à soutenir sans réserve (...) la paix en Somalie et invite son contingent en mission de paix à garder son courage".
"Nous sommes déterminés à contribuer au processus de paix en Somalie, et des attaques de ce genre ne nous feront pas abandonner nos efforts", a affirmé de son côté depuis Kampala le porte-parole de l'armée ougandaise, le lieutenant-colonel Felix Kulayigye.
"Une enquête est toujours en cours avec nos collègues du Burundi pour déterminer les circonstances exactes" de ce double-attentat.
"Les assaillants ont profité d'une réunion d'état-major entre les contingents burundais et ougandais, un kamikaze conduisant un véhicule de l'ONU s'est glissé dans le convoi burundais qui allait rencontrer le général (ougandais) Mugisha", selon M. Kulayigye.
"Il s'agit deux véhicules piégés portant l'emblème onusien", a précisé de son côté le porte-parole de l'armée burundaise, le général Lazare Nduhayo.
"L'un s'est introduit à l'intérieur du dispositif des forces de l'UA, l'autre a explosé tout près d'une position logistique américaine", abritant les installations de la société de sécurité privée américaine Dyncorps, qui s'occupe notamment de déminage.
Copyright © 2009 AFP
Le gouvernement du Burundi a décrété vendredi un deuil national de cinq jours, au lendemain de l'attentat suicide meurtrier à Mogadiscio contre la force de paix de l'Union africaine en Somalie (Amisom), réaffirmant sa détermination à "soutenir la paix" dans ce pays.
Au cours du deuil, qui débute vendredi, les couleurs nationales seront mises en berne, indique un communiqué officiel transmis à l'AFP à Bujumbura.
Au moins seize soldats de l'Amisom, dont douze Burundais, ont été tués dans le double attentat-suicide à la voiture piégée qui a visé le quartier général de la force de paix dans l'enceinte de l'aéroport de Mogadiscio, selon un nouveau bilan établi vendredi par l'armée burundaise.
Le numéro deux de l'Amisom, le général burundais Juvénal Niyonguruza, et un lieutenant-colonel burundais, figurent parmi les victimes.
Quatre soldats ougandais ont été tués, tandis que le commandant en chef de l'Amisom, le général ougandais Nathan Mugisha, a été légèrement blessé.
Revendiquée par les islamistes insurgés shebab, l'attaque est la plus meurtrière enregistrée par la force de paix depuis son arrivée en mars 2007 dans la capitale somalienne.
Le gouvernement burundais a "condamné cet acte ignoble perpétré par des extrémistes somaliens (...)", selon le communiqué.
"Cet acte lâche, tout comme les précédents, ne cherche qu'à saboter le processus de retour à la paix en Somalie, et à décourager les forces envoyées par la communauté internationale pour soutenir ce processus", explique le texte.
Bujumbura "réitère son engagement à soutenir sans réserve (...) la paix en Somalie et invite son contingent en mission de paix à garder son courage".
"Nous sommes déterminés à contribuer au processus de paix en Somalie, et des attaques de ce genre ne nous feront pas abandonner nos efforts", a affirmé de son côté depuis Kampala le porte-parole de l'armée ougandaise, le lieutenant-colonel Felix Kulayigye.
"Une enquête est toujours en cours avec nos collègues du Burundi pour déterminer les circonstances exactes" de ce double-attentat.
"Les assaillants ont profité d'une réunion d'état-major entre les contingents burundais et ougandais, un kamikaze conduisant un véhicule de l'ONU s'est glissé dans le convoi burundais qui allait rencontrer le général (ougandais) Mugisha", selon M. Kulayigye.
"Il s'agit deux véhicules piégés portant l'emblème onusien", a précisé de son côté le porte-parole de l'armée burundaise, le général Lazare Nduhayo.
"L'un s'est introduit à l'intérieur du dispositif des forces de l'UA, l'autre a explosé tout près d'une position logistique américaine", abritant les installations de la société de sécurité privée américaine Dyncorps, qui s'occupe notamment de déminage.
Copyright © 2009 AFP
Garou au Burundi
Bruno dans l'autocar qui le mène du Rwanda au Burundi...
Photo:Bruno Blanchet, collaboration spéciale
Bruno Blanchet, collaboration spéciale
La Presse
(Rwanda) Je vous avais mentionné la possibilité de sortir voir les gorilles du Rwanda, la semaine dernière, et il semble que c'est une activité qui en intéresse plus d'un... Surprise ! Une tonne de courriels ! Moi qui croyais que c'était une folie de happy few, un fantasme de riches zoophiles, voilà que je découvre que c'est véritablement un rêve pour plusieurs... Faudra m'expliquer.
Anyway, voici le topo : pour aller aux gorilles, il faut s'y prendre à l'avance, parce que c'est limité à 56 visiteurs par jour, pas un de plus, pendant toute l'année. Il en coûte 500 $ US, rien que pour le «permis» de se trouver dans le parc national des Volcans en compagnie d'un groupe de gorilles.Et, cerise sur le gâteau, la visite dure une heure, top chrono.
«Une heure pour 500 $ US, M. Blanchet ?
- Oui. Plus ou moins, 10 $ CAN la minute.
- Wow... Et est-ce qu'on a droit à un cadeau, à ce prix-là ?
- Je ne sais pas, madame.»
Mais, puisque cela vous intéresse, je me suis pointé au bureau de l'ORTPN (prononcé «oartipine»), et j'ai demandé s'il y avait un permis disponible, pour une personne, d'ici à trois semaines, date de mon départ du Rwanda. Et devinez quoi ? J'ai obtenu un permis ! Youpi ! Le dernier sur la liste, et la veille de mon départ. Que j'ai dû payer cash.
«Cash ?
- La machine à carte de crédit ne fonctionne pas, aujourd'hui.
- Et demain ?
- Il sera trop tard.»
Et comme au Rwanda, on ne trouve pas de guichet automatique qui sert le marché international, il faut aller négocier une avance de crédit, plus 3,9 % pour frais de transaction, avec la banque de Kigali. Donc, vos 500 $ US se transforment en 520 $ US (ça commence bien !), en cinq minutes... Que dis-je, en cinq minutes ! En 50 minutes ! Parce que tout ici est effectué au papier carbone, en 18 copies et par deux commis... En ce sens, la bureaucratie rwandaise me rappelle drôlement celle de l'Inde : la différence, ici, c'est que ça se fait dans la joie et la bonne humeur. Alors qu'en Inde, on vous chicane à la moindre anomalie...
« Qu'est-ce que vous avez écrit, là, sous « métier de votre père » ?
- C'est « inspecteur en ours polaire », monsieur.
- Inspecteur en ours polaire... Mais c'est illisible ! Recommencez ! »
I-n-s-p-e-c-t-e-u-r...
De retour à nos gorilles : 56 personnes par jour, à 500 $ chacun, calcul rapide, ça donne 28 000 $ US... Wow ! C'est beaucoup d'argent au Rwanda, et même ailleurs ! Dix millions par année, pour une seule activité touristique... Je serais curieux de savoir à qui ce bel argent profite parce que, dans la ville voisine de Ruhengeri, d'où partent la plupart des expéditions, de nombreux enfants avec des vêtements déchirés et des sandales usées jusqu'à la plante des pieds errent sur le grand boulevard, en quémandant de quoi manger... Mais, les gorilles, eux, sont sûrement bien gardés !
Doit-on s'en réjouir ?
C'est ce que nous saurons dans trois semaines, parce qu'en attendant, nous profiterons du fait que le Rwanda est entouré de jolis petits pays comme la République démocratique du Congo et le Burundi pour nous divertir.
Première destination : le Burundi.
***
En route entre Kigali et Bujumbura, le dimanche matin, je suis assis devant, dans l'autocar, avec une bande de joyeux lurons. Tout le monde parle français. Déjà, il règne une ambiance différente de celle du Rwanda : plus festive, moins coincée. Puis, c'est tellement agréable d'entendre sa langue natale dans un pays étranger !
Le chemin qui mène à la capitale traverse des montagnes, où l'air est frais et les paysages spectaculaires, puis redescend sur le lac Tanganyika et, tout à coup, le soleil brûle comme dans un désert. À destination, les passagers me serrent la main avant de sortir de l'autocar.
Deux minutes que je suis à Bujumbura, et je suis déjà conquis.
Je descends au Saga Résidence.
Au resto de l'hôtel, un chanteur français, avec une voix grave, rocailleuse, gueule à tue-tête dans les haut-parleurs. Le chanteur répète un truc comme « laissez-moi vivre ma vie de gitan», et la serveuse, qui connaît toutes les fins de phrases par coeur, se tortille derrière le comptoir en chantant.
« Excusez-moi, madame, qui est ce chanteur ?
- Tu ne le connais pas ?
- Pas certain...
- C'est un Canadien. Son nom est Garou. Je l'adore ! »
Et tout est trop drôle, soudainement. C'est Garou, ce grand garçon de l'Estrie, qui fait vibrer les serveuses au Burundi !
Je sors dans la rue principale, et je saute sur une moto-taxi.
« À la plage !
- Oui, patron ! »
Les rues sont défoncées, le trafic est chaotique, le vent est chaud, et le chauffeur de la moto-taxi, il s'appelle Monde Entier. Ou Mon Dentier.
Enfin, dites-le comme vous voulez, le Burundi, c'est bien parti.
vendredi 18 septembre 2009
Afrique centrale - Burundi: Dispersion des efforts dans la lutte contre le VIH-SIDA au Burundi
Le Burundi dispose actuellement de plus de 350 associations de lutte contre la pandémie du VIH/SIDA dont un bon nombre échappe au contrôle de la coordination nationale et mène, de ce fait, des actions disparates, a révélé jeudi, pour le déplorer, une de source médicale à Bujumbura.
D'autres défis du secteur ont trait à l'existence de partenariats voilés entre certains bailleurs et les organisations bénéficiaires des financements, a encore dit le directeur général du ministère de la lutte contre le SIDA, Raphaël Manirakiza, lors d'un atelier de réflexion sur les stratégies pour l'amélioration de la coordination des activités de lutte contre la pandémie au Burundi.
Avec une meilleure coordination, les intervenants éviteraient plusieurs problèmes courants, comme l'absence de planification, les chevauchements, la duplication, le manque de données ou double comptage, la répartition inéquitable des ressources et services, les financements doubles ou triples, les bailleurs non coordonnés ou encore le non alignement au principe d'«une seule coordination nationale, un seul plan d'action et un seul système de suivi-évaluation (Three ones, en langue anglaise), a-t-il estimé.
L'atelier de deux jours va tenter d'amener les participants à réfléchir sur les voies et moyens de mettre sur pied un leadership de coordination du système de planification et de reportage commun des interventions de lutte contre le VIH/SIDA, a souligné M. Manirakiza.
Le premier cas de SIDA a été découvert au Burundi en 1983 et, depuis, la pandémie n'a cessé d'évoluer de manière sensible.
Les projections du ministère chargé de lutte contre le SIDA estiment que la séroprévalence, qui était de 3,46% en 2006, sera de 3,57% en 2011 dans le meilleur des cas et de 4,1% si la situation n'est pas abordée dans sa juste mesure.
En 2007, le nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA était estimé à 159.890 individus et ce chiffre pourrait atteindre 194.410 en 2011, selon la même source.
Les nouveaux cas de SIDA passeraient de 6.220, en 2007, à près de 14.000, en 2011, tandis que le nombre de femmes de 15 ans et plus vivant avec le VIH, estimé à 72.270 en 2007, atteindrait 102.820 en 2011 et 117.870 dans une situation critique.
La tendance pourrait toutefois s'inverser avec la mise en application effective et rigoureuse du plan stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA sur la période 2007-2011 et dont le coût estimatif s'élève à un peu plus de 200 millions de dollars US.
Bujumbura - 17/09/2009
Pana
D'autres défis du secteur ont trait à l'existence de partenariats voilés entre certains bailleurs et les organisations bénéficiaires des financements, a encore dit le directeur général du ministère de la lutte contre le SIDA, Raphaël Manirakiza, lors d'un atelier de réflexion sur les stratégies pour l'amélioration de la coordination des activités de lutte contre la pandémie au Burundi.
Avec une meilleure coordination, les intervenants éviteraient plusieurs problèmes courants, comme l'absence de planification, les chevauchements, la duplication, le manque de données ou double comptage, la répartition inéquitable des ressources et services, les financements doubles ou triples, les bailleurs non coordonnés ou encore le non alignement au principe d'«une seule coordination nationale, un seul plan d'action et un seul système de suivi-évaluation (Three ones, en langue anglaise), a-t-il estimé.
L'atelier de deux jours va tenter d'amener les participants à réfléchir sur les voies et moyens de mettre sur pied un leadership de coordination du système de planification et de reportage commun des interventions de lutte contre le VIH/SIDA, a souligné M. Manirakiza.
Le premier cas de SIDA a été découvert au Burundi en 1983 et, depuis, la pandémie n'a cessé d'évoluer de manière sensible.
Les projections du ministère chargé de lutte contre le SIDA estiment que la séroprévalence, qui était de 3,46% en 2006, sera de 3,57% en 2011 dans le meilleur des cas et de 4,1% si la situation n'est pas abordée dans sa juste mesure.
En 2007, le nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA était estimé à 159.890 individus et ce chiffre pourrait atteindre 194.410 en 2011, selon la même source.
Les nouveaux cas de SIDA passeraient de 6.220, en 2007, à près de 14.000, en 2011, tandis que le nombre de femmes de 15 ans et plus vivant avec le VIH, estimé à 72.270 en 2007, atteindrait 102.820 en 2011 et 117.870 dans une situation critique.
La tendance pourrait toutefois s'inverser avec la mise en application effective et rigoureuse du plan stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA sur la période 2007-2011 et dont le coût estimatif s'élève à un peu plus de 200 millions de dollars US.
Bujumbura - 17/09/2009
Pana
mercredi 16 septembre 2009
La société civile s'implique dans le processus électoral au Burundi
PANA
Bujumbura, Burundi,
La Coalition de la société civile pour le monitoring électoral (COSOME) et le Forum pour le renforcement de la société civile (FORSC), deux grandes associations de la société civile burundaise, ont défini, mardi, le rôle actif qu'elles entendent jouer dans la préparation, l'organisation et le déroulement d'élections "libres, transparences, équitables et apaisées" d'ici l'été 2010.
La sortie médiatique des deux ONG a coïncidé avec la célébration de la deuxième Journée internationale de la démocratie sous le thème du "rôle du partenariat entre la société civile et les médias dans un processus électoral".
"Ce partenariat avait permis, en 2005, aux burundais, aux acteurs socio- politiques et à la communauté internationale d'être satisfaits du processus, de son déroulement et de ses résultats «, a rappelé à l'occasion le président de la COSOME, Jean Marie Vianney Kavumbagu.
"L'union faisant la force, dans la prise de mesures et actions préventives des dérapages électoraux, un tel partenariat pourrait encore apporter en 2010 une précieuse contribution aux résultats escomptés et attendus par les Burundais et leurs partenaires", a-t-il souligné en substance.
Revenant sur les préparatifs électoraux en cours, le conférencier a rappelé la mise en place d'une commission nationale électorale indépendante (CENI), en février 2009, ainsi que la récente adoption du nouveau code électoral par le parlement burundais.
"La COSOME s'en réjouit d'autant plus que d'autres signes encourageants du contexte socio- politique ont été enregistrés au cours du premier semestre «, a-t-il poursuivi, en relevant, notamment l'aboutissement heureux des négociations entre l'Etat burundais et les forces nationales de libération (FNL), l'intégration des membres de cet ancien mouvement rebelles dans les institutions politiques, administratives et militaires, la libération des prisonniers d'opinion, l'organisation des cadres de dialogue au cours desquels la population ainsi que les différents partenaires politiques et de la société civile ont été associés pour discuter des questions qui hantent le Burundi.
"Toutefois, des difficultés contextuelles pouvant nuire au bon déroulement des élections persistent et c'est ainsi que, à titre illustratif, la COSOME a relevé au cours du premier semestre 2009, de nombreux cas de vols criminels à main armée, d'assassinat ciblés dont celui du vice-président de l'observatoire de lutte contre la corruption, les malversations économiques (OLUCOME), Ernest Manirumva", s'est inquiété M.Kavumbagu.
Le délégué général du FORSC, Pacifique Nininahazwe a, quant à lui, estimé à au moins 26.000 le nombre d'observateurs dont aura besoin la société civile pour bien suivre le déroulement des élections générales de 2010 au Burundi.
En 2005, le FORSC était l'organisation de la société civile la plus visible et active sur le terrain des élections et n'a pu couvrir que 30&percnt des bureaux de vote, selon la même source.
Dans sa communication à la conférence-débat, le journaliste politologue burundais de renom, Jean Bosco Nduwimana, a invité ses confrères à "être les garants d'une pratique vertueuse de la démocratie par l'objectivité et l'impartialité".
Le président de la CENI, Pierre Claver Ndayicariye, de son côté, a vivement encouragé le partenariat entre la société civile et les médias pour "animer et véhiculer le pluralisme des idées des citoyens qui aspirent à une démocratie paisible et au développement économique et social".
Pana
Bujumbura, Burundi,
La Coalition de la société civile pour le monitoring électoral (COSOME) et le Forum pour le renforcement de la société civile (FORSC), deux grandes associations de la société civile burundaise, ont défini, mardi, le rôle actif qu'elles entendent jouer dans la préparation, l'organisation et le déroulement d'élections "libres, transparences, équitables et apaisées" d'ici l'été 2010.
La sortie médiatique des deux ONG a coïncidé avec la célébration de la deuxième Journée internationale de la démocratie sous le thème du "rôle du partenariat entre la société civile et les médias dans un processus électoral".
"Ce partenariat avait permis, en 2005, aux burundais, aux acteurs socio- politiques et à la communauté internationale d'être satisfaits du processus, de son déroulement et de ses résultats «, a rappelé à l'occasion le président de la COSOME, Jean Marie Vianney Kavumbagu.
"L'union faisant la force, dans la prise de mesures et actions préventives des dérapages électoraux, un tel partenariat pourrait encore apporter en 2010 une précieuse contribution aux résultats escomptés et attendus par les Burundais et leurs partenaires", a-t-il souligné en substance.
Revenant sur les préparatifs électoraux en cours, le conférencier a rappelé la mise en place d'une commission nationale électorale indépendante (CENI), en février 2009, ainsi que la récente adoption du nouveau code électoral par le parlement burundais.
"La COSOME s'en réjouit d'autant plus que d'autres signes encourageants du contexte socio- politique ont été enregistrés au cours du premier semestre «, a-t-il poursuivi, en relevant, notamment l'aboutissement heureux des négociations entre l'Etat burundais et les forces nationales de libération (FNL), l'intégration des membres de cet ancien mouvement rebelles dans les institutions politiques, administratives et militaires, la libération des prisonniers d'opinion, l'organisation des cadres de dialogue au cours desquels la population ainsi que les différents partenaires politiques et de la société civile ont été associés pour discuter des questions qui hantent le Burundi.
"Toutefois, des difficultés contextuelles pouvant nuire au bon déroulement des élections persistent et c'est ainsi que, à titre illustratif, la COSOME a relevé au cours du premier semestre 2009, de nombreux cas de vols criminels à main armée, d'assassinat ciblés dont celui du vice-président de l'observatoire de lutte contre la corruption, les malversations économiques (OLUCOME), Ernest Manirumva", s'est inquiété M.Kavumbagu.
Le délégué général du FORSC, Pacifique Nininahazwe a, quant à lui, estimé à au moins 26.000 le nombre d'observateurs dont aura besoin la société civile pour bien suivre le déroulement des élections générales de 2010 au Burundi.
En 2005, le FORSC était l'organisation de la société civile la plus visible et active sur le terrain des élections et n'a pu couvrir que 30&percnt des bureaux de vote, selon la même source.
Dans sa communication à la conférence-débat, le journaliste politologue burundais de renom, Jean Bosco Nduwimana, a invité ses confrères à "être les garants d'une pratique vertueuse de la démocratie par l'objectivité et l'impartialité".
Le président de la CENI, Pierre Claver Ndayicariye, de son côté, a vivement encouragé le partenariat entre la société civile et les médias pour "animer et véhiculer le pluralisme des idées des citoyens qui aspirent à une démocratie paisible et au développement économique et social".
Pana
mardi 15 septembre 2009
Bandundu : les effets appréciés de la taxe vélo
par Désiré Tankuy RD Congo
Les habitants de Bandundu ne rechignent pas à payer la taxe vélo depuis qu'ils ont constaté que ces recettes étaient employées à leur avantage pour payer les fonctionnaires et entretenir la ville. Celle-ci a aussi sécurisé le transport assuré essentiellement par les deux-roues.
"La ville du vélo." Ainsi peut-on appeler Bandundu, chef-lieu de la province du même nom, au nord-est de Kinshasa. Dans cette agglomération de 450 000 habitants où presque chaque famille possède un vélo, cet engin n'est pas seulement l’unique moyen de transport public, mais aussi l’une des sources sûres de recettes de la ville. L’instauration en 2006 de la taxe sur les deux-roues apporte, en effet, une petite bouffée d’oxygène à la capitale de cette province, pas particulièrement riche.
Fixé au début à 1500 Fc pour le vélo à usage privé et à 3000 Fc pour celui destiné au transport public avant d’être uniformisé à 2000 Fc, les recettes provenant de cette taxe ont permis à la municipalité de payer des avances de salaires aux fonctionnaires, de réhabiliter des marchés publics, d’installer l’éclairage public… Selon Wilu Zwala, chef de bureau urbain du budget, elle devrait rapporter cette année environ 51 000 000 Fc (62 000 $) au trésor de la mairie.
Martine Bokenge, l’ex-maire de la ville qui l’a instauré, était convaincue dès le départ des effets bénéfiques de cette nouvelle réglementation. Mais il fallait que les gens comprennent aussi l’utilité de cette mesure et l’accepte. "Tout vélo mis en circulation doit avoir des freins, un système d’éclairage, une sonnette, un feu de position et surtout payer la taxe annuelle sur la plaque vélo pour éviter des accidents de circulation", martelait-elle chaque fois qu’elle s’adressait à la population. Des précautions et habitudes jusque-là négligées, mais que les habitants ont effectivement très vite acceptées. "J’ai compris qu’avoir un vélo en ordre et se conformer aux normes routières profitent à moi-même, car je suis en sécurité", reconnaît Ngytuka Balemba, un tolekiste (chauffeur de taxi vélo).
"Quand les finances sont bien gérées…"
Ce type de taxe était considéré, il y a encore peu, comme une tracasserie administrative. Instituée dans le cadre de la politique de décentralisation du pays, elle est aujourd’hui, d’après la mairie, la taxe la mieux vendue à Bandundu. Les propriétaires de vélo s’acquittent de cette obligation sans se faire prier, convaincus que leur argent ne va pas dans les poches des individus comme c’est souvent le cas, mais est versé au trésor public pour des actions d’intérêt communautaire. Comme preuve de paiement, ils reçoivent un récépissé qui reprend le nom du propriétaire, la marque de l’engin, sa couleur, le numéro du cadre, le nom du percepteur de la taxe ainsi que le montant payé. Un document précieux qui sécurise à la fois le propriétaire, et permet la transparence dans la gestion des frais encaissés.
"Quand les finances sont bien gérées, l’Etat est capable de réaliser tant de choses…", fait observer Théophile Tabala, un nonagénaire qui partage souvent son expérience d’ancien avec des jeunes de Bandundu. Au début, 40 % des recettes de la taxe étaient versés à la mairie, et 60 % aux trois communes de la ville. Les avances sur salaires payés aux agents de l’Etat nouvellement recrutés, qui attendent souvent longtemps avant d’être mécanisés à Kinshasa, de même que les primes versées au personnel sous statuts varient entre 24 000 Fc et 81 000 Fc (29 et 98 $). "C’est un véritable soulagement pour ces fonctionnaires", s’exclame un habitant.
Moins d’accidents sur la route
Après ces premiers résultats, en 2008, la ville a laissé aux communes le droit de percevoir la totalité de la taxe. A leur tour, ces entités payent aussi des primes à leurs agents, cure des caniveaux et ont commencé à refaire les étals des marchés qui sont éclairés…
A la police de circulation routière, qui par son travail de contrôle a aidé la ville à engranger ces recettes, et les chauffeurs de taxi-vélo et les privés à se conformer à la loi, les résultats sont aussi encourageants. Selon un commissaire de police, il ne se passait pas un jour sans qu’un accident causé par des vélos sans frein, sans klaxon ni phare ne soit signalé dans la ville. "On enregistrait entre 10 et 18 accidents par semaine. Actuellement, le taux est réduit de près de 90%", indique-t-il, fier du travail abattu.
(Syfia Grands Lacs/Rd Congo)
Les habitants de Bandundu ne rechignent pas à payer la taxe vélo depuis qu'ils ont constaté que ces recettes étaient employées à leur avantage pour payer les fonctionnaires et entretenir la ville. Celle-ci a aussi sécurisé le transport assuré essentiellement par les deux-roues.
"La ville du vélo." Ainsi peut-on appeler Bandundu, chef-lieu de la province du même nom, au nord-est de Kinshasa. Dans cette agglomération de 450 000 habitants où presque chaque famille possède un vélo, cet engin n'est pas seulement l’unique moyen de transport public, mais aussi l’une des sources sûres de recettes de la ville. L’instauration en 2006 de la taxe sur les deux-roues apporte, en effet, une petite bouffée d’oxygène à la capitale de cette province, pas particulièrement riche.
Fixé au début à 1500 Fc pour le vélo à usage privé et à 3000 Fc pour celui destiné au transport public avant d’être uniformisé à 2000 Fc, les recettes provenant de cette taxe ont permis à la municipalité de payer des avances de salaires aux fonctionnaires, de réhabiliter des marchés publics, d’installer l’éclairage public… Selon Wilu Zwala, chef de bureau urbain du budget, elle devrait rapporter cette année environ 51 000 000 Fc (62 000 $) au trésor de la mairie.
Martine Bokenge, l’ex-maire de la ville qui l’a instauré, était convaincue dès le départ des effets bénéfiques de cette nouvelle réglementation. Mais il fallait que les gens comprennent aussi l’utilité de cette mesure et l’accepte. "Tout vélo mis en circulation doit avoir des freins, un système d’éclairage, une sonnette, un feu de position et surtout payer la taxe annuelle sur la plaque vélo pour éviter des accidents de circulation", martelait-elle chaque fois qu’elle s’adressait à la population. Des précautions et habitudes jusque-là négligées, mais que les habitants ont effectivement très vite acceptées. "J’ai compris qu’avoir un vélo en ordre et se conformer aux normes routières profitent à moi-même, car je suis en sécurité", reconnaît Ngytuka Balemba, un tolekiste (chauffeur de taxi vélo).
"Quand les finances sont bien gérées…"
Ce type de taxe était considéré, il y a encore peu, comme une tracasserie administrative. Instituée dans le cadre de la politique de décentralisation du pays, elle est aujourd’hui, d’après la mairie, la taxe la mieux vendue à Bandundu. Les propriétaires de vélo s’acquittent de cette obligation sans se faire prier, convaincus que leur argent ne va pas dans les poches des individus comme c’est souvent le cas, mais est versé au trésor public pour des actions d’intérêt communautaire. Comme preuve de paiement, ils reçoivent un récépissé qui reprend le nom du propriétaire, la marque de l’engin, sa couleur, le numéro du cadre, le nom du percepteur de la taxe ainsi que le montant payé. Un document précieux qui sécurise à la fois le propriétaire, et permet la transparence dans la gestion des frais encaissés.
"Quand les finances sont bien gérées, l’Etat est capable de réaliser tant de choses…", fait observer Théophile Tabala, un nonagénaire qui partage souvent son expérience d’ancien avec des jeunes de Bandundu. Au début, 40 % des recettes de la taxe étaient versés à la mairie, et 60 % aux trois communes de la ville. Les avances sur salaires payés aux agents de l’Etat nouvellement recrutés, qui attendent souvent longtemps avant d’être mécanisés à Kinshasa, de même que les primes versées au personnel sous statuts varient entre 24 000 Fc et 81 000 Fc (29 et 98 $). "C’est un véritable soulagement pour ces fonctionnaires", s’exclame un habitant.
Moins d’accidents sur la route
Après ces premiers résultats, en 2008, la ville a laissé aux communes le droit de percevoir la totalité de la taxe. A leur tour, ces entités payent aussi des primes à leurs agents, cure des caniveaux et ont commencé à refaire les étals des marchés qui sont éclairés…
A la police de circulation routière, qui par son travail de contrôle a aidé la ville à engranger ces recettes, et les chauffeurs de taxi-vélo et les privés à se conformer à la loi, les résultats sont aussi encourageants. Selon un commissaire de police, il ne se passait pas un jour sans qu’un accident causé par des vélos sans frein, sans klaxon ni phare ne soit signalé dans la ville. "On enregistrait entre 10 et 18 accidents par semaine. Actuellement, le taux est réduit de près de 90%", indique-t-il, fier du travail abattu.
(Syfia Grands Lacs/Rd Congo)
Mbuji-Mayi : nourrir les examinateurs pour être mieux coté
par Jean-Marcel Mukendi RD Congo (Syfia Grands Lacs/RD Congo)
Dès la rentrée scolaire, des élèves finalistes du Kasaï oriental épargnent pour s’assurer les bonnes grâces des jurys des examens de fin d’année. Sous prétexte de transport et de nourriture, c’est d’un véritable achat de points qu’il s’agit.
À Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï oriental, au centre de la RD Congo, les élèves finalistes des humanités ont pris l’habitude de préparer de la nourriture pour les enseignants et inspecteurs qui passent dans leurs écoles respectives pour les examens. Riz, foufou, haricot, poulet, voire bière composent le menu offert par les élèves à leurs examinateurs. Dès la rentrée scolaire de septembre, les finalistes pensent à constituer une caisse en vue d’avoir une enveloppe consistante en fin d’année pour garantir leur réussite.
À l’origine, les élèves apportaient une simple collation aux membres du jury qui se réunissent la journée entière. Mais, depuis deux ou trois ans, la pratique est devenue une quasi-obligation. Pour les inspecteurs, c’est l’occasion de se faire un peu d’argent sur le dos des élèves. Kamanji Kadiebue, enseignant et membre d’un jury, explique ainsi que ″quand ils arrivent dans les centres scolaires, les inspecteurs demandent s’il y a une quelconque organisation″, c'est-à-dire de l’argent et à manger. Ce que confirme sous anonymat une enseignante, elle aussi membre de jury : ″Les élèves ont toujours le droit de préparer pour les inspecteurs qui passent la journée entière dans un centre, mais c’est devenu comme une obligation. Les examinateurs doivent impérativement manger et recevoir une enveloppe à la fin de toute l’épreuve.″ Une enveloppe pudiquement baptisée "transport.
Caisse noire…
Selon Rebecca, élève finaliste en 2009, ″lors du jury d’examen pratique, nous avions cotisé chacun pour 4 500 Fc, soit plus de 5 $. Chacun de nous se sentait tenu de contribuer par crainte sinon d’avoir une mauvaise cotation″. Cette pratique ne concerne d’ailleurs pas que les membres du jury venus de l’extérieur, mais a lieu aussi durant la session normale d’examens d’État qui se passe chaque année à la fin du mois de juin. ″Nous avions une caisse appelée caisse noire dans laquelle chacun de nous était obligé de mettre 20 $. Cette somme a été remise au préfet qui, à son tour devait la remettre au chef de centre et aux différents services de l’État. Tout cela dans le but de corrompre afin d’être libres dans des salles d’examens″, explique encore Rebecca.
Les inspecteurs rejettent la responsabilité sur les enseignants et les élèves. Pour l’un d’eux, ″au moment du jury pratique et examen d’État, avec le soutien de chefs d’établissement et d’enseignants, les élèves proposent des enveloppes et à manger aux examinateurs, soit disant "transport". Pourtant, aux dires des élèves, cette corruption morale a clairement pour but d’améliorer les cotations, donc d’influencer le jugement des examinateurs. H. M., un finaliste de 2008, ajoute que même si, parfois, certains réussissent sans voir rien donné, et sont alors protégés par les apports des autres, chacun se sent obligé de contribuer, de peur d’échouer. D’autant plus que, vu le niveau très bas des élèves ces dernières années, ceux qui ne sont pas sûrs d’eux-mêmes préfèrent se donner toutes les chances.
Pour tout le monde…
L’inspecteur déjà cité le reconnaît : ″Au moment des examens d’Etat, les chefs d’établissement remettent aux chefs de centre d’examen des enveloppes plus consistantes que celles de l’Etat″. Cette corruption ne se limite d’ailleurs pas aux examinateurs et aux inspecteurs, mais concerne aussi les surveillants. Jean-Claude, élève finaliste en 2009, raconte : "Dans la salle d’examens, nous étions obligés de remettre 200 Fc par élève au surveillant. L’élève qui voulait communiquer avec l’extérieur grâce à son téléphone portable devait, lui, donner 500 Fc.″ Encore une fois, l’inspecteur confirme : ″Plusieurs services sont présents lors des examens : l’Agence nationale des renseignements, la Police, le gouvernement… Ils vont dans des salles pour recevoir de l’argent des élèves. Même les organisations des parents.″ Officiellement, les inspecteurs affirment toutefois que cela se fait à leur insu.
Les examens d’État, tout comme les épreuves appelées "jury pratique", sont organisés par l’État, dans des centres où sont rassemblés les élèves de plusieurs écoles, publiques, religieuses ou privées. Certaines directions d’école refusent cependant de faire payer les élèves et interviennent elles-mêmes. ″Chez moi, explique Melle Ursule Dinter, préfet du lycée Muanjadi, les élèves ne cotisent pas. C’est plutôt l’école qui achète quelque chose pour les examinateurs : sucrés, biscuits, arachides, etc., afin que ceux-ci tiennent le coup pendant la journée.″
(Syfia Grands Lacs/RD Congo)
Dès la rentrée scolaire, des élèves finalistes du Kasaï oriental épargnent pour s’assurer les bonnes grâces des jurys des examens de fin d’année. Sous prétexte de transport et de nourriture, c’est d’un véritable achat de points qu’il s’agit.
À Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï oriental, au centre de la RD Congo, les élèves finalistes des humanités ont pris l’habitude de préparer de la nourriture pour les enseignants et inspecteurs qui passent dans leurs écoles respectives pour les examens. Riz, foufou, haricot, poulet, voire bière composent le menu offert par les élèves à leurs examinateurs. Dès la rentrée scolaire de septembre, les finalistes pensent à constituer une caisse en vue d’avoir une enveloppe consistante en fin d’année pour garantir leur réussite.
À l’origine, les élèves apportaient une simple collation aux membres du jury qui se réunissent la journée entière. Mais, depuis deux ou trois ans, la pratique est devenue une quasi-obligation. Pour les inspecteurs, c’est l’occasion de se faire un peu d’argent sur le dos des élèves. Kamanji Kadiebue, enseignant et membre d’un jury, explique ainsi que ″quand ils arrivent dans les centres scolaires, les inspecteurs demandent s’il y a une quelconque organisation″, c'est-à-dire de l’argent et à manger. Ce que confirme sous anonymat une enseignante, elle aussi membre de jury : ″Les élèves ont toujours le droit de préparer pour les inspecteurs qui passent la journée entière dans un centre, mais c’est devenu comme une obligation. Les examinateurs doivent impérativement manger et recevoir une enveloppe à la fin de toute l’épreuve.″ Une enveloppe pudiquement baptisée "transport.
Caisse noire…
Selon Rebecca, élève finaliste en 2009, ″lors du jury d’examen pratique, nous avions cotisé chacun pour 4 500 Fc, soit plus de 5 $. Chacun de nous se sentait tenu de contribuer par crainte sinon d’avoir une mauvaise cotation″. Cette pratique ne concerne d’ailleurs pas que les membres du jury venus de l’extérieur, mais a lieu aussi durant la session normale d’examens d’État qui se passe chaque année à la fin du mois de juin. ″Nous avions une caisse appelée caisse noire dans laquelle chacun de nous était obligé de mettre 20 $. Cette somme a été remise au préfet qui, à son tour devait la remettre au chef de centre et aux différents services de l’État. Tout cela dans le but de corrompre afin d’être libres dans des salles d’examens″, explique encore Rebecca.
Les inspecteurs rejettent la responsabilité sur les enseignants et les élèves. Pour l’un d’eux, ″au moment du jury pratique et examen d’État, avec le soutien de chefs d’établissement et d’enseignants, les élèves proposent des enveloppes et à manger aux examinateurs, soit disant "transport". Pourtant, aux dires des élèves, cette corruption morale a clairement pour but d’améliorer les cotations, donc d’influencer le jugement des examinateurs. H. M., un finaliste de 2008, ajoute que même si, parfois, certains réussissent sans voir rien donné, et sont alors protégés par les apports des autres, chacun se sent obligé de contribuer, de peur d’échouer. D’autant plus que, vu le niveau très bas des élèves ces dernières années, ceux qui ne sont pas sûrs d’eux-mêmes préfèrent se donner toutes les chances.
Pour tout le monde…
L’inspecteur déjà cité le reconnaît : ″Au moment des examens d’Etat, les chefs d’établissement remettent aux chefs de centre d’examen des enveloppes plus consistantes que celles de l’Etat″. Cette corruption ne se limite d’ailleurs pas aux examinateurs et aux inspecteurs, mais concerne aussi les surveillants. Jean-Claude, élève finaliste en 2009, raconte : "Dans la salle d’examens, nous étions obligés de remettre 200 Fc par élève au surveillant. L’élève qui voulait communiquer avec l’extérieur grâce à son téléphone portable devait, lui, donner 500 Fc.″ Encore une fois, l’inspecteur confirme : ″Plusieurs services sont présents lors des examens : l’Agence nationale des renseignements, la Police, le gouvernement… Ils vont dans des salles pour recevoir de l’argent des élèves. Même les organisations des parents.″ Officiellement, les inspecteurs affirment toutefois que cela se fait à leur insu.
Les examens d’État, tout comme les épreuves appelées "jury pratique", sont organisés par l’État, dans des centres où sont rassemblés les élèves de plusieurs écoles, publiques, religieuses ou privées. Certaines directions d’école refusent cependant de faire payer les élèves et interviennent elles-mêmes. ″Chez moi, explique Melle Ursule Dinter, préfet du lycée Muanjadi, les élèves ne cotisent pas. C’est plutôt l’école qui achète quelque chose pour les examinateurs : sucrés, biscuits, arachides, etc., afin que ceux-ci tiennent le coup pendant la journée.″
(Syfia Grands Lacs/RD Congo)
lundi 14 septembre 2009
Ben Laden invite les Américains à se prononcer contre les guerres
14/09/2009 09:50
Oussama Ben Laden a invité les Américains à faire pression sur la Maison Blanche pour qu'elle mette fin aux guerres en Irak et en Afghanistan, dans un message diffusé par le site As-Sahab.
Selon la transcription du centre américain de recherche sur le terrorisme Intel Center, le dirigeant du réseau islamiste demande également aux Américains de se prononcer contre le soutien à Israël de la part de l'administration américaine plutôt que de succomber au "terrorisme idéologique" des néo-conservateurs.
Ben Laden affirme que "parmi d'autres injustices" c'est le soutien des Etats-Unis à Israël qui a conduit Al-Qaïda à lancer les attaques du 11 septembre 2001. Les guerres en Irak et en Afghanistan ont été déclenchées par le lobby pro-israélien de la Maison Blanche et les défenseurs des intérêts des entreprises, et non par des militants islamistes, indique-t-il.
"Si vous réfléchissez à votre situation correctement, vous saurez que la Maison Blanche est occupée par des groupes de pression", ajoute-t-il, selon Intel Center.
Selon Ben Laden, le président Barack Obama n'a pas le pouvoir de changer le cours des guerres et le fait qu'il ait conservé le Secrétaire à la défense Robert Gates et d'autres responsables de la précédente administration de George W Bush confirme sa faiblesse.
"L'amère vérité est que les néo-conservateurs continuent à projeter leur ombre pesante sur vous", affirme-t-il. S'il n'est pas mis fin aux guerres "tout ce que nous ferons sera de poursuivre la guerre d'usure contre vous de toutes les façons possibles, de la même manière que nous avons épuisé l'Union soviétique pendant dix ans jusqu'à ce qu'elle s'effondre par la grâce d'Allah le tout-puissant et devienne un souvenir du passé", ajoute-t-il.
"La vidéo montre une image fixe de Ben Laden, tandis que défile l'enregistrement audio. Il n'y a pas d'image vidéo de Ben Laden", a fait savoir Intel Center.
Cette diffusion intervient deux jours après le 8e anniversaire des attentats du 11-Septembre, revendiqués par al-Qaïda et qui avaient tué près de 3.000 personnes.
Le Centre a précisé que Ben Laden avait l'habitude de faire de telles déclarations chaque année aux environs de septembre ou octobre.
Le dernier enregistrement audio de Ben Laden avait été diffusé le 3 juin. Il y rejetait l'ouverture du président américain Barack Obama envers le monde musulman.
Levif.be avec Belga
dimanche 13 septembre 2009
samedi 12 septembre 2009
Arrestation un député congolais au Rwanda
Kinshasa, RD Congo 11/09/2009
Un député national congolais, Baudouin Dunia Baharanyi, élu du territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu et membre du Groupe parlementaire du Mouvement de libération du Congo (MLC), en visite privée au Rwanda, a été arrêté à Gisenyi et est détenu actuellement dans une prison de Kigali à la suite d'un mandat d'arrêt d'un procureur rwandais pour abus de confiance. Selon des informations parvenues vendredi à la PANA, l'"honorable" se trouve aux arrêts et placé en détention préventive dans une prison de la capitale du Rwanda, Kigali. Il a fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré contre lui par un procureur rwandais et appréhendé à partir de Gisenyi. Selon les premiers éléments du dossier, M. Dunia est poursuivi pour "abus de confiance", pour n'avoir par remboursé, dans les délais convenus, un crédit obtenu de la Banque de commerce, de développement et d'investissement (BCDI) du Rwanda, d'un montant de plusieurs millions de dollars américains.D'autres sources font état de l'utilisation, par le député incriminé, des fonds décaissés par la BCDI dans l'achat et la mise en valeur de fermes dans les territoires de Masisi, au Nord-Kivu et de Kalehe, au Sud-Kivu. La justice rwandaise a décidé de se saisir de Baudouin Dunia Baharanyi pour deux raisons: c'est un citoyen rwandais, ses mouvements incontrôlés entre le Rwanda et la RD Congo font craindre sa fuite. Aussi a-t-on décidé de le maintenir en prison jusqu'à l'ouverture de son procès. Par ailleurs, le patron de la Banque de commerce, de développement et d'investissement du Rwanda, considéré lui aussi comme complice de Baudouin Dunia dans le processus ayant abouti à l'octroi du crédit non remboursé, se trouve également aux arrêts. L'on se trouve ainsi devant une situation où la justice rwandaise estime avoir arrêté un ressortissant du Rwanda coupable de non- respect de ses engagements financiers vis-à-vis d'une institution financière de son pays.Dans ces conditions, l'immunité parlementaire dont aurait pu se prévaloir ce député national congolais est sans effet. D'où son maintien en détention.En réaction à cette situation, le député national Thomas Luhaka, secrétaire exécutif du MLC, a confirmé l'arrestation de son collègue Baudouin Dunia, tout en précisant que l'intéressé se trouvait au Rwanda dans le cadre de ses activités privées et qu'il a été arrêté, selon lui, comme citoyen congolais.Il a confirmé aussi l'arrestation du numéro un de la BCDI, toujours en rapport avec le même dossier.Thomas Luhaka a fait savoir qu'à ce stade, le MLC ne disposait pas encore de données suffisantes sur l'affaire pour entreprendre une intervention pertinente. Toutefois, la direction du MLC suit le dossier avec le maximum d'attention.Jusqu'à présent, aucune réaction n'a été enregistrée de la part de l'Assemblée nationale congolaise. D'où, il est difficile de savoir si la chambre basse du Parlement congolais est au courant ou non de l'arrestation de son membre au Rwanda.L'opinion congolaise, qui est intriguée d'apprendre que le député national aux arrêts au pays de Paul Kagame serait un citoyen rwandais, attend impatiemment un éclairage non seulement au sujet de son statut, mais aussi des griefs réellement mis à sa charge. L'on aimerait connaître la nature de la flagrance des faits mis à charge de Baudouin Dunia, au point de faire fondre son immunité parlementaire comme neige au soleil. Car, jusqu'à preuve du contraire, c'est un citoyen congolais, élu du peuple par-dessus le marché qui se trouve aux arrêts dans un territoire étranger.
Pana
Un député national congolais, Baudouin Dunia Baharanyi, élu du territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu et membre du Groupe parlementaire du Mouvement de libération du Congo (MLC), en visite privée au Rwanda, a été arrêté à Gisenyi et est détenu actuellement dans une prison de Kigali à la suite d'un mandat d'arrêt d'un procureur rwandais pour abus de confiance. Selon des informations parvenues vendredi à la PANA, l'"honorable" se trouve aux arrêts et placé en détention préventive dans une prison de la capitale du Rwanda, Kigali. Il a fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré contre lui par un procureur rwandais et appréhendé à partir de Gisenyi. Selon les premiers éléments du dossier, M. Dunia est poursuivi pour "abus de confiance", pour n'avoir par remboursé, dans les délais convenus, un crédit obtenu de la Banque de commerce, de développement et d'investissement (BCDI) du Rwanda, d'un montant de plusieurs millions de dollars américains.D'autres sources font état de l'utilisation, par le député incriminé, des fonds décaissés par la BCDI dans l'achat et la mise en valeur de fermes dans les territoires de Masisi, au Nord-Kivu et de Kalehe, au Sud-Kivu. La justice rwandaise a décidé de se saisir de Baudouin Dunia Baharanyi pour deux raisons: c'est un citoyen rwandais, ses mouvements incontrôlés entre le Rwanda et la RD Congo font craindre sa fuite. Aussi a-t-on décidé de le maintenir en prison jusqu'à l'ouverture de son procès. Par ailleurs, le patron de la Banque de commerce, de développement et d'investissement du Rwanda, considéré lui aussi comme complice de Baudouin Dunia dans le processus ayant abouti à l'octroi du crédit non remboursé, se trouve également aux arrêts. L'on se trouve ainsi devant une situation où la justice rwandaise estime avoir arrêté un ressortissant du Rwanda coupable de non- respect de ses engagements financiers vis-à-vis d'une institution financière de son pays.Dans ces conditions, l'immunité parlementaire dont aurait pu se prévaloir ce député national congolais est sans effet. D'où son maintien en détention.En réaction à cette situation, le député national Thomas Luhaka, secrétaire exécutif du MLC, a confirmé l'arrestation de son collègue Baudouin Dunia, tout en précisant que l'intéressé se trouvait au Rwanda dans le cadre de ses activités privées et qu'il a été arrêté, selon lui, comme citoyen congolais.Il a confirmé aussi l'arrestation du numéro un de la BCDI, toujours en rapport avec le même dossier.Thomas Luhaka a fait savoir qu'à ce stade, le MLC ne disposait pas encore de données suffisantes sur l'affaire pour entreprendre une intervention pertinente. Toutefois, la direction du MLC suit le dossier avec le maximum d'attention.Jusqu'à présent, aucune réaction n'a été enregistrée de la part de l'Assemblée nationale congolaise. D'où, il est difficile de savoir si la chambre basse du Parlement congolais est au courant ou non de l'arrestation de son membre au Rwanda.L'opinion congolaise, qui est intriguée d'apprendre que le député national aux arrêts au pays de Paul Kagame serait un citoyen rwandais, attend impatiemment un éclairage non seulement au sujet de son statut, mais aussi des griefs réellement mis à sa charge. L'on aimerait connaître la nature de la flagrance des faits mis à charge de Baudouin Dunia, au point de faire fondre son immunité parlementaire comme neige au soleil. Car, jusqu'à preuve du contraire, c'est un citoyen congolais, élu du peuple par-dessus le marché qui se trouve aux arrêts dans un territoire étranger.
Pana
Burundi: l'Assemblée adopte à la quasi-unanimité un nouveau code électoral
(AFP) BUJUMBURA
L'Assemblée nationale burundaise a adopté à la quasi-unanimité vendredi à l'aube, après une nuit de débat, un projet de code électoral négocié entre le parti présidentiel et l'opposition, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le nouveau code électoral a été adopté à 98 voix pour, une voix contre, et 8 abstentions, "après toute une journée de négociation et une nuit de débat", a indiqué le président de l'assemblée, Pie Ntavyohanyuma.
"Nous voulons saluer le travail accompli par chaque famille politique, (...) cela nous a permis d'aboutir à ce code électoral consensuel qui va permettre à notre pays d'aller vers des élections apaisées, justes et transparentes", s'est félicité M. Ntavyohanyuma.
L'Assemblée avait clôturé ses travaux le 31 août en reportant l'adoption d'un projet de code électoral, contesté par l'opposition qui le jugeait trop favorable au parti présidentiel.
Des élections générales sont prévues en 2010 au Burundi, qui tente de sortir depuis 2006 de 13 ans d'une guerre civile.
Le parti CNDD-FDD (au pouvoir) voulait débuter ces élections par la présidentielle, avait imposé le choix d'un bulletin multiple (un bulletin pour chaque candidat) et avait fortement augmenté la caution exigée des candidats à la présidentielle.
"Nous avons trouvé un accord satisfaisant pour tous car c'est un texte de compromis qui préserve les intérêts de tous", a commenté à l'AFP le député Léonce Ngendakumana, président du Frodebu (principal parti d'opposition).
Le texte sera examiné vendredi par le sénat où il devrait être adopté sans difficulté, et sera promulgué dès la semaine prochaine.
Selon le nouveau code électoral, les élections de 2010 au Burundi débuteront par des communales, suivies de la présidentielle, des législatives, des sénatoriales et enfin des scrutins sur les collines (circonscriptions de base).
Des sanctions et un nouveau scrutin sont prévus au cas de d'écarts trop importants entre bulletins distribués et décomptés.
Enfin, la caution pour la présidentielle a été ramenée de 25 millions de francs burundais (20.000 dollars) à 15 millions de Fbu (12.000 dollars). Elle sera reversée au candidat qui aura obtenu plus de 5% des suffrages exprimés.
Ce projet de code consensuel a été obtenu à la suite de pressions exercées par la communauté internationale qui a lié son financement du processus électoral à la négociation d'un tel accord.
Le coût des élections de 2010 est estimé à 43 millions de dollars, financé à 80% par la communauté internationale, selon la Commission électorale burundaise.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés
L'Assemblée nationale burundaise a adopté à la quasi-unanimité vendredi à l'aube, après une nuit de débat, un projet de code électoral négocié entre le parti présidentiel et l'opposition, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le nouveau code électoral a été adopté à 98 voix pour, une voix contre, et 8 abstentions, "après toute une journée de négociation et une nuit de débat", a indiqué le président de l'assemblée, Pie Ntavyohanyuma.
"Nous voulons saluer le travail accompli par chaque famille politique, (...) cela nous a permis d'aboutir à ce code électoral consensuel qui va permettre à notre pays d'aller vers des élections apaisées, justes et transparentes", s'est félicité M. Ntavyohanyuma.
L'Assemblée avait clôturé ses travaux le 31 août en reportant l'adoption d'un projet de code électoral, contesté par l'opposition qui le jugeait trop favorable au parti présidentiel.
Des élections générales sont prévues en 2010 au Burundi, qui tente de sortir depuis 2006 de 13 ans d'une guerre civile.
Le parti CNDD-FDD (au pouvoir) voulait débuter ces élections par la présidentielle, avait imposé le choix d'un bulletin multiple (un bulletin pour chaque candidat) et avait fortement augmenté la caution exigée des candidats à la présidentielle.
"Nous avons trouvé un accord satisfaisant pour tous car c'est un texte de compromis qui préserve les intérêts de tous", a commenté à l'AFP le député Léonce Ngendakumana, président du Frodebu (principal parti d'opposition).
Le texte sera examiné vendredi par le sénat où il devrait être adopté sans difficulté, et sera promulgué dès la semaine prochaine.
Selon le nouveau code électoral, les élections de 2010 au Burundi débuteront par des communales, suivies de la présidentielle, des législatives, des sénatoriales et enfin des scrutins sur les collines (circonscriptions de base).
Des sanctions et un nouveau scrutin sont prévus au cas de d'écarts trop importants entre bulletins distribués et décomptés.
Enfin, la caution pour la présidentielle a été ramenée de 25 millions de francs burundais (20.000 dollars) à 15 millions de Fbu (12.000 dollars). Elle sera reversée au candidat qui aura obtenu plus de 5% des suffrages exprimés.
Ce projet de code consensuel a été obtenu à la suite de pressions exercées par la communauté internationale qui a lié son financement du processus électoral à la négociation d'un tel accord.
Le coût des élections de 2010 est estimé à 43 millions de dollars, financé à 80% par la communauté internationale, selon la Commission électorale burundaise.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés
vendredi 11 septembre 2009
jeudi 10 septembre 2009
Rentrée scolaire: L'UNICEF appuie le gouvernement burundais
Bujumbura, Burundi
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a remis, mardi, au gouvernement burundais un kit de cahiers et stylos d'une valeur de 500.000 dollars américains, pour aider quelque 330.000 écoliers de milieux défavorisés à démarrer la rentrée scolaire 2009-2010 prévue pour lundi prochain dans le pays.
"Le coût du matériel scolaire reste trop élevé pour la majorité des familles pauvres", a déploré l'agence spécialisée onusienne, dans un communiqué reçu mardi à la PANA à Bujumbura.
Par ailleurs, il s'agit de soutenir et d'accompagner la mesure de la gratuité de l'éducation primaire susceptible d'accélérer l'atteinte de l'objectif d'Education pour tous (EPT) à l'horizon 2015, indique le communiqué.
Les provinces bénéficiaires de ce don sont celles de Bubanza, Kirundo et Muyinga qui affichent les pires indicateurs en matière de scolarisation.
Le taux d'inscription en 1ère année dans ces trois provinces déshéritées du Nord du Burundi oscille entre 70 et 72%, contre une moyenne nationale de l'ordre de 85%, fait savoir le communiqué, relevant, au passage, que le nombre d'enfants âgés entre 7 et 12 ans qui ne fréquentent pas l'école au Burundi s'élèverait à 283.081.
L'UNICEF envisage, par ailleurs, de construire 15 écoles primaires et autant de centres intégrés de développement de l'enfant pouvant accueillir jusqu'à 4.500 petits écoliers au cours de la même année scolaire 2009-2010.
Bujumbura - 08/09/2009
Pana
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a remis, mardi, au gouvernement burundais un kit de cahiers et stylos d'une valeur de 500.000 dollars américains, pour aider quelque 330.000 écoliers de milieux défavorisés à démarrer la rentrée scolaire 2009-2010 prévue pour lundi prochain dans le pays.
"Le coût du matériel scolaire reste trop élevé pour la majorité des familles pauvres", a déploré l'agence spécialisée onusienne, dans un communiqué reçu mardi à la PANA à Bujumbura.
Par ailleurs, il s'agit de soutenir et d'accompagner la mesure de la gratuité de l'éducation primaire susceptible d'accélérer l'atteinte de l'objectif d'Education pour tous (EPT) à l'horizon 2015, indique le communiqué.
Les provinces bénéficiaires de ce don sont celles de Bubanza, Kirundo et Muyinga qui affichent les pires indicateurs en matière de scolarisation.
Le taux d'inscription en 1ère année dans ces trois provinces déshéritées du Nord du Burundi oscille entre 70 et 72%, contre une moyenne nationale de l'ordre de 85%, fait savoir le communiqué, relevant, au passage, que le nombre d'enfants âgés entre 7 et 12 ans qui ne fréquentent pas l'école au Burundi s'élèverait à 283.081.
L'UNICEF envisage, par ailleurs, de construire 15 écoles primaires et autant de centres intégrés de développement de l'enfant pouvant accueillir jusqu'à 4.500 petits écoliers au cours de la même année scolaire 2009-2010.
Bujumbura - 08/09/2009
Pana
mardi 8 septembre 2009
Lancement d'une fusée au Congo: Troposphère 5 .
Science ou humour fiction? A Kinshasa, des scientifiques lancent une fusée avec comme passager, un rat. Objectif, atteindre environs 36 kilomètres dans l'atmosphère à une vitesse trois fois supérieure à la vitesse du son...Qu'adviendra-il de l'unique passager? Quelles enseignements pour cette expérience? Un reportage, "très sérieux" de Info Afrique sur france Ô.
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