dimanche 3 février 2008

La survie du burundi dépend du diagnostic




Il est acquit , qu'en médecine , un bon diagnostic permet , d'apporter les meilleurs soins aux malades. Cette vérité est de mise pour toutes les sciences . certainement que les sciences politiques n'échappent pas à cette règle.
D'aucuns au burundi imputent la responsabilité du mal burundais à l'équipe gouvernementale dirigée par le CNDD-FDD. L'étau se ressère même sur la personne même de Nkurunziza, aujourd'hui , cible favorite, de tous ceux qui se veulent d'apporter des "solutions au problème burundais".
Un bon nombre de médias, ont dans leur diagnostic du marasme burundais, la faculté d'ignorer volontairement ou par ignorance les facteurs macro économiques et particulièrment ceux liés au phénomène de la mondialisation parmi les éléments qui contribuent à la paupérisation du burundi.
Tant du point de vue endogène qu'exogène, très peu d'analyses sérieuses se font pour déterminer les vraies causes du problème burundais.

La démarche a toujours été la même. Depuis plusieurs décennies.
Bagaza charge Micombero , Buyoya charge Bagaza Ndayizeye charge Buyoya , Nkurunziza charge Ndayizeye, hier encore c'était Radjabu le responsable de tous les maux, aujourd'hui c'est Nkurunziza . Mais depuis plusieurs décennies les personnes incriminées ont été remplacées mais les malheurs du peuple burundais n'ont jamais été éradiqués.

Le départ de Nkurunziza peut-il résoudre les problèmes burundais?
Et pour pousser assez loin cette logique de "responsabilisation des individus" , le départ de l'équipe élargie Nkurunziza pourra-t-elle apporter remède aux problèmes des burundais?
La question reste ouverte. Je fais appel à vos apports pour contribuer à un diagnostic clair et responsable pour le bien des burundais.