lundi 8 juin 2009

Festicab : portraits croisés, esquisse d'une genèse

06 Juin 2009 Par Cy
Le Festicab s’est terminé sur une note d’espérance : celle qu’à travers la culture, des femmes et des hommes participent à l’avenir du Burundi, après une quinzaine d’années de guerre civile. Il n’est pas anodin qu’une des lauréates fut une jeune étudiante, en communication audiovisuelle, à l’Université Lumière.

Evocation des origines du festival.

Léonce Ngabo, tout premier réalisateur burundais de long métrage en 1991, fut contraint à l’exil lors de la guerre civile et revint au Burundi en 2006, pour créer une société de production, Production Grands Lacs.

Carmen Nibigira quitta elle aussi le Burundi pour la Grande-Bretagne, où elle étudia, durant dix ans. De retour en 2008, elle crée Eos Vision Burundi, entreprise destinée à promouvoir le tourisme éthique au Burundi.

L’une et l’autre, dont de trop nombreuses années furent brisées par la guerre civile, ont décidé, dès leur retour, de jouer un rôle actif dans la renaissance de leur pays.

Leur rencontre, celle de deux déterminations, fut à l’origine du Festicab, le Festival International du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi.

Récit.